Le récit , sans surprise, autour d’un personnage trop mutique est écrasé par l’espace et le décor impressionnant qui se suffisent à eux mêmes.

Pour moi un chef d'oeuvre, à voir et re-voir

4 mamans en grande difficulté, 4 naissances pas sous une bonne étoile... et 4 formidables tranches de vie interprétées magistralement, beaucoup d'émotions dans ce film. La jeune Lucie Laruelle dans le rôle de Perla est particulièrement éblouissante, quelle force elle met dans son personnage, et si jeune!

Jeunes mères, une affaire de femmes qui portent tout. Sans pathos, avec une tonalité directe et parfois rude, la vie de ces 4 jeunes nous est présentée dans une réalité de documentaire: rien n’est « joué » , tout est « vrai »; pas de guimauve pour masquer de réelles souffrances.
Lourdes responsabilités des adultes qui les ont conduites jusque là.
Certes la structure d’accueil résout les problèmes matériels ( au fait, existe-t- il semblable chose en France? . Mais leurs choix, leurs décisions, pour leur futur chemin de vie doivent être les « LEURS ». Et nous, spectateurices, nous ne pouvons. rester insensibles à la complexité de leurs situations, à l’intensité de leurs émotions.
Et comme d’hab chez Messieurs Dardenne, rien ne distrait notre attention, montre empathie pour ce microcosme essentiellement féminin. Seul Dylan, jeune père, avec maladresse, mais tant de tendresse, est fier (conscient?) de sa paternité.

Un Klapisch on sait que ce sera bien …une valeur sûre
Mais là, c’est au delà !!!quel excellent film
J’ai ADORÉ ce mélange du passé, qui côtoie le présent avec un super jeu d actrices et d’acteurs
Quel joli moment que cette projection

Un assez bon Klapish. On se régale surtout de la formidable reconstitution du Paris de 1895. Deux bémols : pourquoi les deux jeunes comédiens Paul Kircher et Vassili Schneider ne sont pas passés chez le coiffeur, pour être dans le style de 1895 ? Franchement l'affiche du film toute simplette ne donne pas envie de se déplacer...

Un très plaisant spectacle , on navigue entre le passé et le présent d'un façon très subtile et romanesque

Pour être honnête, à part le film "Un air de famille", je n'ai jamais été très emballé par Klapisch, qui est pour moi davantage un cinéaste d'atmosphère (si cela veut dire quelque chose ;-) qu'un cinéaste qui met réellement une histoire en action. Là, je me suis même assoupi, notamment au début, tellement ce film manque de souffle...Le propos m'a semblé confus à l'image de ce passé/présent s'interpénétrant et ce ne sont pas les répliques de type "je me suis fait draguer par Victor Hugo" qui m'ont sorti de ma torpeur. Le jeu des acteurs est honnête mais pas renversant non plus, les dialogues ne les servant pas plus que ça...

Un très beau travail d’archéologie de l’image. La disparition de la bande son d’origine a une grande force symbolique. Mais les paroles de celles qui n’ont pas disparu (au propre comme au figuré) sont précieuses et émouvantes, elles méritent une grande attention.

A la découverte d'un univers sportif tout à fait vivant en même temps que violent, et une belle aventure humaine

Un bon bain dans l’univers BDesque de WA fait d’inventions permanentes empreintes de merveilleux (intrigue, décors, cadrages, rebondissements, personnages, accessoires, … jusqu’au générique final déroulé à l’horizontal) au service d’un credo encore moins réaliste : la fin de l’esclavage et la rédemption (en cuisine ) d’un capitalo mégalo.
J’ai tout de même eu un peu de mal à suivre : vu l’intensité et la rapidité des dialogues, difficile de lire le sous titrage et regarder les images en même temps.