Psycho c’est trop. Même la musique … mais je manque peut être d’humour.

Dur, sombre, oppressant, épuisant, ça va vite, on suit les personnages dans leur fuite en avant avec des cadrages serrés et des mouvements de caméra incessants et en plus, une musique envahissante. Bref, ça fait beaucoup pour mon âme sensible, c’est étouffant, j’avais envie d’un bon bol d’air en sortant. Cependant, il faut avouer que c’est bien ficelé, tendu de bout en bout, j’ai été happé par les malheurs de ces deux frères, j’ai notamment apprécié la référence à Des Souris et des Hommes au début, avec ce rêve d’acheter une petite ferme alors qu’à la fin, on se retrouve davantage du côté de Vol au-dessus d’un Nid de Coucou, mais sans le trouble-fête Nicholson. Ce film plaira surtout aux amateurs d’action et d’émotions fortes. Pattinson est époustouflant.

Drôle d'aventure pour cet architecte qui ne verra jamais l'oeuvre de sa vie terminée...Xavier Dolan interprète un bon technocrate aussi servile que stressé

Plus de 60 séances pour ce film mais il faut aller au CGR pour voir On falling. Dommage.

sublime film
magistrales interprétations
On ne voit pas passer les deux heures
en plus beaucoup d’humour et de la répartie dans les dialogues
J’ai vraiment adoré ce retour sur cette saga, c’est très bien fait et sa colle à l’histoire celle avec un grand H de cette famille
Le jeu de Lafitte est excellent avec le phrasé

A vomir...mais bon film quand même malgré cet écoeurement! Laurent Lafitte est toujours très bon en crapule, et Isabelle Huppert égale à elle même. Le dindon de la farce ? le majordome pauvre restera pauvre ( dans la réalitél il a ouvert quand même son hôtel en Bretagne , surement un bon choix) ...le seul qui dise la vérité...manque l'épisode Sarkozy-Woerth, bien pourri aussi

Entre documentaire (apport des avocats professionnels?) et fiction, 78 minutes sans fioritures mais d’une très forte intensité sur un écran carré comme un ring de boxe. Au centre, la parole (mais aussi le langage corporel) d’une femme dévorée par la souffrance et la peur . Peur d’un homme, peur de ne pas être entendue par une justice dont le fonctionnement lui est opaque. Autour d’elle des enfants traumatisés , un homme au discours convenu, des avocats dans leur rôle (tenu maladroitement par la défense du père) et une juge dans la solitude de sa fonction.
La cause des victimes est entendue, mission accomplie pour Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys.

Saisissant ce film du mois, on ressent l'angoisse et la peur de cette mère face à un monstre de duplicité et d'absence totale d'empathie...Myriem Akheddiou nous transperce littéralement.

Biopic honnête sur une toute petite période de la carrière du Boss, celle de son album folk de 1982 "Nebraska" et de son mal-être. Il semblerait que Springsteen était souvent sur le tournage (censures ou pas ???). Malheureusement l'image est assez sombre et l'on n'entend que des extraits de chansons. On a néanmoins envie d'acheter le coffret collector 4 CD + Blu Ray.

Quand on connait les conditions de tournage, ce film est époustouflant, par l' histoire qu'il relate,
avec une certaine interrogation, et une possibilité d'interprétation de la fin :
les bourreaux peuvent ils devenir meilleurs?

Pas de quoi se voir attribuer la palme d'or ... le côté "tournage dans des conditions clandestines" a beaucoup joué dans l'estime que reçoit ce film ;le scénario et les acteurs sont bons ,sans conteste , mais l'émotion cinématographique n'était au rendez vous, pour moi ... déception au sortir de la séance !

Au contraire ça mérite la palme, ( Anora l'année dernière, à mon sens ne le méritait pas) mais nous ne sommes pas le jury et chacun juge...sinon j'exhorte Jafar Panahi de nous faire une suite avec nos pieds nickelés iraniens, c'est trop tentant d' imaginer que le régime fasciste des Mollah est (enfin) tombé...en 2030...2040 ...il finira par tomber c'est sur , et qu'advient il des collabos?
ce serait top

Un grand film sur le doute (celui qui travaille Jafar Panahi ?). D’abord doutes sur l’identité du passager embarqué de force dans le van. Puis doutes sur la décision à prendre à son égard. Doutes très lourds sur la capacité de ses victimes à s’entendre et à construire une autre société. Enfin doutes sur l’issue du film (que signifie le bruit des pas qui se rapprochent dans le dos de Wahid puis qui s’éloignent . Menace ou bien oubli ?). Ici, le doute est communicatif , les spectateurs ne peuvent pas, non plus, y échapper.