Un jeune couple ordinaire visite un lotissement en vue d’en acquérir un pavillon. Impossible ensuite de trouver la sortie, les voilà prisonniers ! L’arrivée (c’est bien le mot juste !) d’un bébé emmènera encore plus loin dans l’étrange les deux tourtereaux et les spectateurs… Enfermement et répétition créent un climat à la fois fantastique et satirique se nourrissant de l’idée de formatage, de quasi-lyophilisation des valeurs et idéaux des classes moyennes. Le film est visuellement très soigné et fait souvent penser à Magritte. Couronné dans plusieurs festivals, Vivarium s’annonce comme très, très alléchant.