Valeur sentimentale

Valeur sentimentale

de Joachim Trier

Avec
Renate Reinsve
Inga Ibsdotter Lilleaas
Stellan Skarsgård

Genre : Comédie Dramatique

Nationalité : Norvège

Année de sortie : 2025

Durée : 02h12

Version : Couleur

Public : Tout public

Après La Trilogie d’Oslo en juillet, Valeur sentimentale en août. La possibilité, donc, d’un second séjour en Norvège avec le nouveau film de Joachim Trier, auteur de Julie (en 12 chapitres), Oslo, 31 août, ou Back home, entre autres (que nous reprogrammons également).

Agnès et Nora sont sœurs et n’entretiennent pas les mêmes liens avec Gustav, leur père, qui débarque après de longues années d’absence. Autant Agnès a gardé des relations avec lui, autant Nora s’en est éloignée. Réalisateur reconnu, Gustav prépare un film inspiré de sa propre vie et propose le rôle principal à Nora, comédienne de théâtre. Méfiante, Nora refuse. Gustav offre alors le rôle à une jeune star hollywoodienne, ce qui va raviver de douloureux souvenirs...

Joachim Trier est décidément très doué et ce très beau film confirme son talent. Ici il décortique la famille, avec ses regrets, ses chagrins, voire sa colère, pour réparer les liens à travers l’art. On ne peut s’empêcher de penser à Ingmar Bergman, vu les thèmes abordés, mais Joachim Trier sait trouver sa propre voie à travers cette œuvre subtile, pudique, élégante et vraiment bouleversante. Stellan Skarsgärd y brille en père incapable d’aimer et, après son prix d’interprétation à Cannes pour Julie (en 12 chapitres), Renate Reinsve est une nouvelle fois extraordinaire. Grand prix du dernier festival de Cannes.

JF

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Du Mercredi 1 Octobre 2025 au Mardi 7 Octobre 2025

Du Mercredi 8 Octobre 2025 au Mardi 14 Octobre 2025

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Xavier Blanchard |

    Film subtil sur les relations intrafamiliales, qui tient le spectateur plus par son intelligence que par sa tension narrative.
    Au-delà du télescopage entre vie familiale et création artistique -Gustav veut raconter, exposer au public, l'histoire assez lourde de la famille, dont la tentative se suicide de Nora en lui proposant de jouer, comble d'indécence, son propre rôle-- le film décrit les difficultés à exprimer ses sentiments au sein même d'une famille, et les fêlures qui en résultent.
    L'importance, pour chacune de ses deux filles, du regard que porte -ou ne porte pas- leur père sur elles, est sans doute universelle. Selon J. Trie, ce regard est utile pour valoriser leur vie à leurs propres yeux ; toujours selon le réalisateur, ce "regard", partagé entre Nora et Agnès, est utile à leurs propres interrelations...
    [C'est la découverte par Nora -rôle intercesseur d'Agnès- du scénar écrit par son père, qui leur révèle qu'il avait été un témoin attentif (mais pas assez attentionné) de sa propre vie, qui permet la chute du film.]
    J'ai beaucoup aimé le rôle de la maison, témoin de la vie de la famille. Elle est superbe et charmante dans les premières images du film, avec ses couleurs rouge et brune de bois peint. En comparaison, elle est presque pitoyable dans les dernières images, repeinte qu'elle est en blanc, sans doute pour la réalisation du film de Gustav. Faute de goût de J. Trie ou nuance apportée au happy-end de son film [si la lecture du scénar par Nora l'a rassérénée, la réalisation du film faisant de l'histoire de la famille une affaire publique et commerciale tue-t-elle le charme].
    Beaucoup aimé aussi le rôle d'Agnès, tenu par Inga Ibsdotter Lilleaas, plein de douceur et de charme.

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