Un divan à Tunis

Un divan à Tunis

de Manele Labidi

Avec
Golshifteh Farahani
Majd Mastoura
Hichem Yacoubi
Ramla Ayari

Genre : Drame

Nationalité : Tunisie

Année de sortie : 2020

Durée : 01h28

Version : Couleur

Public : Tout public

Nous sommes à Tunis, peu de temps après la chute de Ben Ali. Le changement de régime a incité Selma, psychanalyste, à revenir dans son pays natal pour y ouvrir un cabinet. Entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman, ceux qui confondent séance tarifée avec « prestations tarifées », les intentions amoureuses d’un policier local, les complications administratives… les débuts sont aussi épiques que la demande importante dans un pays complètement schizophrène. Quelle bonne surprise que ce film qui choisit le ton de la comédie pour parler d’un moment pivot de l’histoire tunisienne et dresser un état des lieux vu sous l’angle féminin !

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 12 Février 2020 au Mardi 18 Février 2020
  • Semaine du Mercredi 19 Février 2020 au Mardi 25 Février 2020
  • Semaine du Mercredi 26 Février 2020 au Mardi 3 Mars 2020
  • Semaine du Mercredi 4 Mars 2020 au Mardi 10 Mars 2020
  • Semaine du Mercredi 12 Août 2020 au Mardi 18 Août 2020

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Ce Divan à Tunis est une comédie à la fois burlesque et sérieuse dans laquelle la réalisatrice utilise des patients en analyse comme prétexte pour ausculter la société tunisienne au lendemain de la révolution, après 24 ans de régime Ben Ali. La Tunisie souffre de bien des maux, corruption, incurie, incompétence, gangrènent le pays. Pourtant on rit souvent, il y a beaucoup de légèreté grâce à un enchaînement de scènes cocasses et l’atmosphère est plutôt bon enfant malgré les difficultés de la vie quotidienne.
    Cependant, j’ai regretté la présence de personnages caricaturaux, peu approfondis, on ne comprend pas toujours bien qui ils sont ni quelle est leur fonction dans le récit. D’autre part, certaines situations comme la panne dans le désert sont un peu confuses.
    En dépit de ces petits points négatifs, j’ai pris beaucoup de plaisir à contempler Golshifteh en psychanalyste fière et indépendante confrontée à une administration dépassée et courtelinesque.

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