Sans filtre
de Ruben Östlund
Genre : Comédie,Drame
Nationalité : Suède
Année de sortie : 2022
Durée : 02h29
Version : Couleur
Public : Tout public
Un couple de mannequins/influenceurs participe à une croisière de luxe sur un yacht de luxe avec des gens pour qui le luxe est un quotidien. Lâcheté, pouvoir et séduction sont au menu. Bien sûr, lorsque le bateau va couler et que tout le monde se retrouve sur une île déserte, les grands crus vont tourner au vinaigre...
Après les détonants The Square et Snow Therapy, R. Östlund tourne maintenant sa caméra vers le monde très fermé des très riches. Des très très riches... Apparemment sans rien perdre de sa virtuosité ni de sa drôle férocité !
On notera que c'est quand même la deuxième fois que ce cinéaste corrosif reçoit une Palme d'Or à Cannes !
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Auteur : Odette Ferry, édité par R. Laffont - 1954, à la cote M 791.434.3 WYL
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Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 28 Septembre 2022 au Mardi 4 Octobre 2022
- Semaine du Mercredi 5 Octobre 2022 au Mardi 11 Octobre 2022
- Semaine du Mercredi 12 Octobre 2022 au Mardi 18 Octobre 2022
- Semaine du Mercredi 19 Octobre 2022 au Mardi 25 Octobre 2022
- Semaine du Mercredi 26 Octobre 2022 au Mardi 1 Novembre 2022
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Encore un miracle de la traduction française qui voit « Triangle of sadness » devenir inexplicablement « Sans filtre » !
La matière du film, en fait une fable satyrique (aucun risque de s’identifier aux personnages archétypiques) , ce sont les inégalités sociales vertigineuses issues de la mondialisation du capitalisme , accompagnées d’une rhétorique qui vide les mots de leur signification pour rendre ces inégalités acceptables (nous sommes tous égaux).
De ce pont de vue la deuxième partie de « Triangle of sadness », une croisière pour ultra riches sur un yacht de luxe, (une situation qui peut rappeler Et vogue le navire de Fellini) se révèle , si l’on accepte les outrances d’Ostlund, particulièrement jouissif. On s’épuiserait à recenser tous les faits d’armes qui se succèdent sans discontinuer pendant la bonne heure que dure cette période . Beaucoup de brio à tous points de vue.
Las, la dernière partie, en pleine nature, plombe le film (Ostlund n’est pas Malick), la caméra virevoltante devient terne et l’intérêt du propos s’estompe pour déboucher sur une fin bien trop prévisible (souvent interprétée abusivement comme une simple inversion des rapports sociaux par certains critiques) .
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