Le film affiche son intention de s’inscrire dans la continuité de l’historien marxiste suédois Robert Malm qui , face à la toxicité de l’industrie fossile interroge la pertinence de la non-violence et du respect de la propriété privée. Avec Sabotage, le réalisateur passerait donc de la théorie à la représentation de la pratique avec l’intention de convaincre, tant de la justesse de la cause que de l’efficacité de la stratégie. Pour cela, il utilise la recette assez classique du suspens que l’on retrouve dans bien des films de guerre ou de braquage , tout en s’attardant sur les motivations des protagonistes. A l’issue du film, peut on dire que ces objectifs soient atteints ? Pas vraiment à mon avis, tant on reste quand même à la surface des choses. Le choix du documentaire aurait peut être été plus favorable que celui de la fiction ?