Psychose

Psychose

de Alfred Hitchcok,

Avec
Anthony Perkins
JanetLeigh
John Gavin

Genre : Thriller

Nationalité : U.S.A

Année de sortie : 1960

Durée : 01h49

Version : Couleur

Public : Tout public

Premier film projeté aux cinémas Studio, en mars 1963 !

Marion s'enfuit avec 40 000 $ volés à un client de son employeur. Le soir, elle quitte la route principale et s'arrête dans un motel qui ne paie pas de mine. Quelques jours plus tard, n'ayant pas de nouvelles d'elle, son amant et sa sœur partent à sa recherche.

Séances jeunes
Premier film projeté aux Studio en 1963, ce chef-d'œuvre du grand maître du suspens sera de nouveau sur l’un de nos - grands - écrans, 60 ans après !




Retrouvez des ouvrages sur des thématiques similaires au film ci-dessus, dans votre bibliothèque des cinémas Studio.

  • Alfred Hitchcock

Auteur : Robert A. Harris et Michael S. Lasky, édité par H. Veyrier - 1980, à la cote M 791.434.1 HIT

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Bande annonce

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Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 15 Février 2023 au Mardi 21 Février 2023

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

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    Commentaire de Confucius |

    Empaillé c'est pesé !

    En pleine période de rétrospective de l’œuvre du grand manitou du 7e art, Alfred Hitchcock, sur la chaine Arte, je me suis mis à l’idée de faire la critique de son film le plus connu que j’ai revu récemment, je parle bien évidemment de Psychose (même si avec Vertigo il peut y avoir débat).
    Ce film a été réalisé en 1960, donc après quelque uns de ses plus grands films comme La mort aux trousses (1959) ou Vertigo (1958).

    Marion Crane en a marre de sa vie (on peut un peu la comprendre), un boulot peu passionnant, un amant qui ne veut pas quitter sa femme pour elle, un beau jour son patron lui remet 40 000 dollars qu’elle doit déposer à la banque. Son côté vénal prend le dessus et celle-ci décide de s’enfuir avec l’argent (oui un peu bizarre tout de même), elle arrive au bord d’un Motel dans un coin paumé, tenu par un certain Norman Bates, qui parait bien étrange (on peut dire ce que l’on veut, empailler des oiseaux ce n’est pas courant !), qui vit avec sa mère dans une demeure juste à côté du Motel, mais tout cela cache quelque chose, ahahah (rire machiavélique)….

    Bon, voilà pour un synopsis un peu bancal mais rapide. En ce qui concerne le déroulement du film il n’est pas, ou n’est plus, d’une originalité renversante, mais il reste au moins très efficace. Ce sont surtout les situations et les dialogues qui vont avec qui sont particulièrement savoureux. J’ai particulièrement aimé celles entre Marion et Norman ou entre celui-ci et le détective.

    Hitchcock a véritablement pris soin de son bébé du début à la fin, le rythme du film est excellent, on ne s’ennuie pas une seule seconde devant Psychose. Et ceci est un point très important, car je me suis rendu compte que beaucoup de films, notamment récemment souffre de ce problème de rythme, pour cette année je peux citer Django, Gatsby, The Iceman… qui pâtissent de cela.

    Bien entendu, comme dans (quasiment) toute critique de Psychose je me dois (enfin, je ne suis pas obligé mais bon) d’évoquer la fameuse scène de la douche que quasiment tous nous connaissons, même sans avoir vu le film. Et j’ai été surpris dans le bon sens, je me disais qu’elle avait du mal vieillir, mais en fait non, à ma grande joie. Ceci est une marque des grands films !
    Le film se finit d’ailleurs sur une séquence magique, pendant laquelle on entend la double personnalité de Norman s’exprimer, et on se dit que non le film n’est pas finit ! Tout simplement grandiose.

    On peut (et doit) aussi évoquer l’ambiance du film, qui reste encore incroyable plus de 50 ans après la sortie du film. On atteint je pense ici le summum du thriller. On est constamment scotché par cette ambiance sombre, oppressante, tendue (notamment au début du film dans les scènes avec le policier). Et celle-ci est encore multipliée par l’aspect sonore aux petits oignons et par sa réalisation magnifique, encore plus rehaussée par le noir et blanc.
    Le côté mystérieux du film est aussi rondement bien mené, notamment avec ces séquences où on aperçoit de loin à la fenêtre la « mère » de Norman. On sent tout de suite, même sans avoir le flair d’un chien ou la déduction de Sherlock Holmes qu’il se cache derrière cela quelque chose de louche.

    D’ailleurs comment ne pas évoquer le rôle d’Anthony Perkins qui est formidable dans son rôle de psychopathe schizophrène. Un rôle qui a fait date dans l’histoire du cinéma.

    Encore une fois un vieux film qui m’a mis une bonne grosse claque pendant son visionnage. Un véritable chef d’œuvre de film noir.

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