Problemski Hotel
de Manu Riche
Genre : Drame
Nationalité : Belgique
Année de sortie : 2017
Durée : 01h50
Version : Couleur
Public : Tout public
A Bruxelles, dans un bâtiment abandonné, un groupe de réfugiés sans papier cohabite, formant une petite communauté disparate gravitant autour de Bipul, un homme mystérieux. Polyglotte et vieux routier des administrations locales, c'est un peu sur lui que tout le monde compte pour régler les nombreux problèmes du quotidien.
Mais attention : présenté ainsi, on pourrait croire que Problemski Hotel est une sorte de documentaire sur le sort des migrants abandonnés de la société dans laquelle ils aimeraient trouver refuge. Or il n'en est rien ! On a ici affaire à un film étrange, qui frôle le surréalisme et entend plutôt réinventer le réel en lui infusant de la poésie et en faisant la part belle à l'absurde. Ce premier long métrage est unanimement salué comme une sorte d'OVNI particulièrement réussi. Un film belge, donc !
Sources : dossier de presse
"RENCONTRE(S)" avec Manu Riche autour de son film (GNCR)
Rencontre(s) avec Manu Riche - PROBLEMSKI HOTEL from Cinémas de Recherche - GNCR on Vimeo.
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 29 Novembre 2017 au Mardi 5 Décembre 2017
- Semaine du Mercredi 6 Décembre 2017 au Mardi 12 Décembre 2017
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
La question des demandeurs d’asile traitée sous une forme très épurée qui s’apparente à une parabole poétique.
Ce choix esthétique et cinématographique, qui élimine toute tentative de recherche du pittoresque, a l’avantage de concentrer le propos sur l’essentiel. En l’occurrence, le grand vide qui semble occuper entièrement le temps de l’attente d’une décision administrative, pourtant connue d’avance et l’impossibilité de concevoir un avenir. Pour autant, on perçoit intensivement la multiplication des drames personnels qui se jouent à l’intérieur de ce grand immeuble désaffecté.
La fin du générique mentionne quelque chose comme : ce film ne reflète que le point de vue de son auteur, l’Europe n’y est en aucune manière impliquée. Tout est dit dans ce vrai faux lapsus.
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