Pour l'éternité

Pour l'éternité - Om det oändliga

de Roy Andersson

Avec
Martin Serner
Tatiana Delaunay
Anders Hellström

Genre : Comédie,Drame,Fantastique

Nationalité : Suède

Année de sortie : 2021

Durée : 01h16

Version : Couleur

Public : Tout public

Comme une fausse suite à Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence, Chansons du deuxième étage ou Nous, les vivants, Pour l'éternité est le nouveau film de Roy Andersson. Même univers esthétique, tout en dégradés de bleus et de gris, et mêmes thématiques pour un monde et une expérience de spectateur vraiment hors du commun.

Pas une, mais des histoires, nous entraînant dans une errance proche de l'onirisme dans lesquelles les époques se mêlent. On y rencontre, entre autres, un père et sa fille sous la pluie, un couple dans un café, des jeunes qui dansent mais aussi des figures beaucoup plus célèbres... Bref tout un kaléidoscope qui embrasse la vie humaine dans sa beauté mais aussi sa cruauté et qui compose une fresque aussi étonnante qu'impressionnante.

JF

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 4 Août 2021 au Mardi 10 Août 2021
  • Semaine du Mercredi 11 Août 2021 au Mardi 17 Août 2021

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Les films de Roy Andersson peuvent déconcerter. Ils sont au cinéma ce que sont les les livres de nouvelles, un peu comme ceux de Dino Buzzati, à la littérature. Une succession de tableautins de 3 à 4 minutes maximum en plans fixes , avec des cadrages très étudiés, des décors quasiment monochromes et atones , des personnages qui semblent ne parler qu’à eux mêmes, une vision du monde et de l’humanité assez désespérée aggravée par une discrète forme d’humour.
    Cette fois ci, Andersson traite principalement, à sa manière plus picturale que théâtrale, de thèmes présents dans l’œuvre de Bergman comme la perte de la foi. La perte étant le hème commun à la plupart des scènes.« J’ai vu », nous dit souvent , en introduction aux scénettes qui se succèdent, une vois off féminine, comme pour nous convaincre de la réalité de ce qui peut nous paraître irréel du fait du parti pris esthétique du réalisateur.
    Seul un tableau semble échapper étrangement au pessimisme général du film ; trois jeunes filles entament une danse joyeuse devant une auberge de campagne et réjouissent les consommateurs. De quoi modérer le verdict accablant « Pour l’éternité ».

Lire | Envoyer

Ajouter une critique

Pour donner votre avis, veuillez vous connecter :

Mot de passe oublié 

Je souhaite créer un compte

Création du compte