Avouons le, on va surtout voir le film parce qu’on attend la gouaille de la juge Gruvez qui était au centre de Ni juge ni soumise (on est tout de même pas mécontent quand Alain, le prévenu la remet gentiment à sa place en lui décrivant la violence quotidienne qui règne dans les prisons). Mais, rapidement, on s’aperçoit que la substance du film n’est pas là. Nous somme bien pris en plein milieu d’une véritable enquête sur un meurtre sordide, avec pour enjeu le sort d’Alain qui a tout pour faire un bien commode coupable. Et jusqu’au bout, on est suspendu (effet du Noir et Blanc?) à cette enquête, avec le commissaire Lemoine et son équipe pleine d’humilité, à ses impasses et à ses avancées tantôt dans des des bureaux très étroits, tantôt dans les chambres glauques mou ées par les marchands de sommeil bruxellois .
PS Respect à la police belge qui a accepté qu’une équipe de TV aussi pour sa verve satyrique soit présente tout au long de l’enquête sans être censurée.