
Peur de rien
de Danielle Arbid
Genre : Comédie Dramatique
Nationalité : France
Année de sortie : 2016
Durée : 02h00
Version : Couleur
Public : Tout public
Années 90. Lina, 19 ans, arrive du Liban pour faire ses études à Paris. Un temps accueillie chez une tante, elle est obligée de s'enfuir et se retrouve seule dans Paris. Elle ne connaît personne, mais elle est déterminée car elle vient trouver ce qu'elle n'a pas eu dans son pays, la liberté...
Avec Dans les champs de bataille, Un homme perdu ou Beyrouth hôtel, Danielle Arbid a déjà construit une œuvre très prometteuse. Cette plongée dans les années 90 à forte teneur autobiographique n'a rien de folklorique, et sonne très juste. Récit d'initiation sentimentale et artistique, Lina, de rencontre en rencontre et à travers différentes classes sociales, apprend, ressent, se construit. Lumineux et énergique, le film va constamment de l'avant et nous entraîne dans sa générosité, son enthousiasme et son ouverture aux autres. Il est porté par toute une bande de magnifiques jeune acteurs et en contrepoint à la découverte de la débutante Manal Hissa, Dominique Blanc joue une prof de fac absolument irrésistible. JF
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 10 Février 2016 au Mardi 16 Février 2016
- Semaine du Mercredi 17 Février 2016 au Mardi 23 Février 2016
- Semaine du Mercredi 24 Février 2016 au Mardi 1 Mars 2016
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Jacques Chenu |
C’est une histoire d’intégration, avec une jeune libanaise à Paris au début des années 90. C’est aussi un très beau portrait / parcours initiatique de cette jeune fille de 18 ans qui se cogne dans les murs du présent et qui avance, au fil de ses rencontres, de blessure en blessure, avec peu d’espoir mais une grande détermination. La brève parenthèse du retour au Liban nous montre qu’elle n’a pas le choix, elle va devoir repartir et s’intégrer définitivement
Manal Issa (débutante), dans le rôle de Lina est formidable, elle est omniprésente, mais on ne se lasse pas de la regarder se frotter aux autres, à sa famille d’abord, aux hommes (surtout), aux femmes, aux représentants de l’administration, aux profs… On sent que petit à petit à petit, elle s’aguerrit, s’enrichit et commence même à s’enraciner dans cette société française où, à la fin du film, elle se sent moins étrangère.
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