Clermont Ferrand (un décor plutôt inédit dans notre cinéma, c’est gonflé), 4 personnages principaux avec un couple dont Lucia (la lumière) semble être l’élément moteur quand José semble l’élément dominé tant du fait de l’énergie de Lucie que de son absence de maîtrise de la langue française ; Jean Claude voué à jouer l’assassiné à répétition mais doté d’une personnalité quasi méphistophélique et un gourou catalan qui voudrait bien se poser en maître du jeu. Le tout baigne dans un scénario comportant une multitude d’ingrédients : le couple, la sexualité, le temps, la langue, la mort, la routine, le rituel, le temps, assassinat …. Quelques clins d’oeil (Hervé Villard ressassant pour la millième fois que « Capri c’est fini ... » complètent le plat pas déplaisant si on le considère comme une fantaisie mais qui, à mon avis , pourrait devenir indigeste si on le prenait trop au sérieux . Les interprètes portent le film.