« Réalisé en 1976, durant la période Boumediene (président de l’Algérie de 1965 à 1978) et en pleine crise pétrolière, Omar Gatlato va perturber le cinéma algérien, le rendant plus libre, plus inventif et surtout plus proche de la réalité ».
On est bien loin de cette belle promesse avec Omar la fraise, loubard franchouillard qui se fait la cerise du côté d’un Alger qui n’aurait jamais connu le Hirak. Une fois passées les dix premières minutes menées sur les chapeaux de roues le film s’enlise et donne l’impression d’être sans objet réduit à nous servir une pale romance à deux balles, agrémentée d’ une série de clichés folkloriques pour touristes (course de dromadaires, combats de boucs, …) et quelques, le tout parsemé de lourdes blagues répétitives. On sent bien qu’il faut tout de même remplir les 100 minutes prévues par contrat.
Enfin, on sort déça tant par que pour Benoit Magimel et Reda Kateb que l’on a connu mieux inspirés mêmes si dans Télérama , Cécile Mury considère que le duo « va marquer l’histoire du cinéma » !