Été 1956, Marilyn Monroe vient d'épouser Arthur Miller et part tourner en Angleterre, Le Prince et la danseuse, de et avec Laurence Olivier. Entre la star hollywoodienne et l'empereur des planches et plateaux britanniques, il ne pouvait s'agir que du mariage de la carpe et du lapin : le tournage sera long et difficile. Colin Clark, jeune diplômé de Oxford, désireux de consacrer sa vie au cinéma, obtient le poste de troisième assistant réalisateur sur le film. Quarante ans plus tard, il écrira deux récits autobiographiques sur le sujet : l'un concernant le tournage en tant que tel, l'autre concernant sa relation brève mais forte avec Marilyn, ou plutôt avec la femme dissimulée sous la blonde icône : une femme perdue, fragile en but à un doute incessant, pourtant vivant un des moments les plus heureux de sa vie.

Il s'agit là moins d'un biopic, comme il en existe tant, que de l'instantané plein de contrastes et de sensibilité d'une vie avant la chute.