Michel-Ange

Michel-Ange

de Andrey Konchalovsky

Avec
Alberto Testone
Jakob Diehl
Orso Maria Guerrini

Genre :

Nationalité : Russie

Année de sortie : 2020

Durée : 02h14

Version : Couleur

Public : Tout public

Michel-Ange (Il peccato)

Russie/Italie – 2020 – 2h09, d’Andreï Konchalovsky, avec A. Testone, J. Diehl

Florence en ce début de XVIème siècle est une ville grouillante, misérable, violente. Le pape Jules II, de la famille des Della Rovere, attend avec impatience que Michel-Ange achève les imposantes sculptures de son futur tombeau. Perfectionniste intraitable, Michel-Ange n’y parvient pas avant la mort du pape, auquel succède Léon X, issu de la famille rivale des Médicis, qui impose au sculpteur d’abandonner ces sculptures pour réaliser la façade de la basilique San Lorenzo.

Analyse historique et politique, le film fait surtout le portrait d’un homme colérique, tourmenté, déloyal, finalement bien peu sympathique, en même temps que d’un artiste à la recherche de la beauté parfaite, magnifique parabole de la petitesse de l’homme et de la grandeur du génie. AW

 

 

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 21 Octobre 2020 au Mardi 27 Octobre 2020
  • Semaine du Mercredi 28 Octobre 2020 au Mardi 3 Novembre 2020
  • Semaine du Mercredi 9 Décembre 2020 au Mardi 15 Décembre 2020
  • Semaine du Mercredi 19 Mai 2021 au Mardi 25 Mai 2021
  • Semaine du Mercredi 26 Mai 2021 au Mardi 1 Juin 2021

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Beaucoup plus que les chefs-d’œuvre de l’artiste, Konchalovsky nous montre surtout l’envers du décor. À travers ce film, il brosse le portrait d’un Michel-Ange oxymore, « clochard céleste » (Kerouac), génie divin, mais aussi très humain, sale, torturé, servile, cupide, paranoïaque, irascible et jaloux. Le résultat est un peu frustrant, j’aurais aimé voir plus de sublime et moins de fange, la boue et la crasse, le vomi et le sang, sont omniprésents. Nous n’avons droit qu’à quelques plans fugaces du plafond de la Chapelle Sixtine ou des fragments de sculptures. Plus que sur les affres de la création, le réalisateur s’est concentré sur le quotidien prosaïque de l’artiste, ses difficultés financières, relationnelles, son épuisement et ses souffrances. Cependant, ce qui est particulièrement intéressant, c’est le point de vue historique, politique, avec la description des enjeux de pouvoir, des rivalités entre les familles Della Rovere et Médicis avec le génie Michel-Ange pris en tenaille entre les deux.

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