
Médecin de campagne
de Thomas Lilti
Genre : Comédie Dramatique
Nationalité : France
Année de sortie : 2016
Durée : 01h42
Version : Couleur
Public : Tout public
Tous les habitants de ce coin de campagne peuvent compter sur Jean-Pierre, le médecin qui les ausculte, les soigne et les rassure jour et nuit, 7 jours sur 7 depuis longtemps. Mais Jean-Pierre tombe malade à son tour et il voit débarquer une jeune médecin qui débarque de son hôpital pour l’aider. Nathalie sera-t-elle capable de s’adapter à cette vie nouvelle et à remplacer celui qui se croyait jusque-là… irremplaçable ?
Médecin, scénariste (Télé gaucho de Michel Leclerc), réalisateur, Thomas Litli a connu un très beau succès grand public avec Hippocrate, un formidable récit avec Vincent Lacoste et Reda Kateb (César du meilleur second rôle) qui faisait découvrir avec justesse et émotion les dessous du monde hospitalier… Dans ce nouveau film, il raconte le quotidien d’un médecin dans un désert médical sur un ton réaliste assez proche de celui de son précédent film.
Sources : dossier de presse.
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 6 Janvier 2016 au Mardi 12 Janvier 2016
- Semaine du Mercredi 23 Mars 2016 au Mardi 29 Mars 2016
- Semaine du Mercredi 30 Mars 2016 au Mardi 5 Avril 2016
- Semaine du Mercredi 6 Avril 2016 au Mardi 12 Avril 2016
- Semaine du Mercredi 13 Avril 2016 au Mardi 19 Avril 2016
- Semaine du Mercredi 20 Avril 2016 au Mardi 26 Avril 2016
- Semaine du Mercredi 10 Août 2016 au Mardi 16 Août 2016
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
J'avoue être partagé devant ce film qui se veut d'abord « un hommage au médecin de campagne » à l'ancienne. Fallait il vraiment voler au secours d'un mythe déjà si solidement établi dans l'imaginaire national ? Fallait il ajouter François Cluzet (excellent) à la longue liste des figures de médecins qui a jalonné l'histoire du cinéma français (Blanchard, Gabin, Fresnais et tant d'autres….) et qui suffirait à faire l'objet d'une thèse ?
Le docteur Lilti se montre, certes, des plus aptes à se mettre le public dans la poche. Le récit est soutenu, avec un enchaînement de scènes sanitaires, mettent en scène des personnages pour lesquels on éprouve forcément de la sympathie, une grande attentions aux détails qui humanisent le propos sans oublier la ponctuation apportée par des touches d'humour bien dosées. Le tout dans un décor rural qui ne ressemble pas à une carte postale tout en étant tout de même très idéalisé.
Mais cet hommage aurait du mal à tenir la route si le réalisateur n'avait apporté deux ingrédients supplémentaires avec la maladie du médecin et avec le rapport mi vachard, mi tendre qui s’instaure avec sa consœur appelée à le suppléer . C'est un rien téléphoné et on échappe, de justesse (bien joué), à la romance sentimentale. Le problème étant que, parfois, on ne sait plus très bien où on veut en venir.
De temps à autre, la personnalité de Thomas Lilti refait quand même apparition, derrière cet expression consensuelle, avec des considérations sur la désertification médicale (remise en cause des maisons de santé, mais pas du statut libéral) ou sur la nature pas si généreuse et bienveillante que cela.
Mais, en fin de compte, c'est plus l'habileté (réelle) du cinéaste que l'acuité de son propos qui semble prévaloir.
Commentaire de Jacques Chenu |
Tout semble dit dans le titre de ce film, et pourtant, son propos est plus vaste qu’il n’y paraît. Il est bien sûr beaucoup question du sacerdoce induit par la pratique de la médecine en milieu rural, mais Thomas Lilti, le réalisateur, a ajouté une dimension rarement abordée, celle du médecin malade que François Cluzet incarne avec beaucoup de justesse et de retenue. Tout est d’ailleurs très juste dans ce film, Lilti utilise fort bien son expérience de médecin pour accentuer le réalisme des scènes de consultation, tout en faisant preuve de beaucoup d’empathie et d’humanité. Tout n’est pas traité sur le mode dramatique dans cette histoire, on assiste aussi à quelques scènes cocasses et les relations pourtant tendues du docteur Werner avec le docteur Delezia (Marianne Denicourt), sa remplaçante, donnent parfois lieu à des gags et diverses loufoqueries. La mise en scène est sobre, la campagne est filmée simplement, naturellement, sans recherche d’exotisme, et les seconds rôles, difficiles, comme celui du vieillard, de la jeune fille enceinte, ou du jeune autiste, sont tout à fait convaincants. Enfin, une très belle musique de Nina Simone à la fin (Wild is the wind), apporte une petite note de nostalgie et de morosité, bien adaptée au propos.
Commentaire de MONIQUE LARRE |
J'h?sitais et bien je ne regrette pas. C'est un film très sensible, touchant. Des acteurs excellents. Ça fait du bien. Un grand merci à ce réalisateur qui déjà avec hypocrate nous avait réjouit.
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