Mary et Max

Mary et Max

de Adam Elliot,

Avec
les voix de Philip Seymour Hoffman
Toni Collette
Eric Bana…

Genre : Animation

Nationalité : Australie

Année de sortie : 2009

Durée : 01h32

Version :

Une histoire d’amitié entre deux personnes que tout oppose : voilà un sujet qui a largement été traité au cinéma. Mais, si l’on précise que cette histoire se noue, uniquement par correspondance durant une vingtaine d’années, entre Mary, une petite fille de 8 ans, pas très jolie, solitaire, résidant dans la banlieue de Melbourne et Max Horovitz, un quadragénaire juif et obèse, atteint de la maladie d’Asperger (une forme d’autisme), vivant, lui, à New-York ; et si l’on ajoute que Mary et Max sont des êtres de pâte à modeler, cette histoire devient beaucoup plus intéressante !

Ce bijou d’humour (noir) et de mélancolie, à la mise en scène brillante et originale, a fait l’ouverture du festival de Sundance et a été récompensé par le Cristal du long-métrage au dernier festival d’Annecy.

Ceux qui ont vu le génial Harvie Krumpet (Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2004), ne pourront que se réjouir, tandis que les autres profiteront de cette occasion, pour découvrir un univers à la fois drôle et touchant, singulier et profond !



Quiz sur le cinéma d’animation après la séance !
26/07/2025

Bande annonce

Votre avis

    Commentaire de Paul Olive |

    Très joli film en pâte à modeler ! A la fois drôle et touchant, sans pathos, avec des voix qui incarnent à merveille les personnages bricolés !

    Commentaire de Thierry |

    Très beau film, oui, mais sombre à l'excès, non ? Plein de finesse adoucit pourtant le film, comme à la fin, le panonceau du SDF (qui change au cours du film) qui indique "Pas d'argent, du changement".

    Commentaire de Marcellus |

    Des yeux de Mary s'échappent une infinie beauté intérieure. Chez Max, la beauté a fui à tout jamais. C'est l'histoire de deux individus tristes, surpris par le vice humain, apprentis non avertis de la vie sociale, martyrs du désespoir. Elle a une dizaine d'années, habite une ville australienne où le marron (sa couleur préférée) s'est emparé du décor tout entier et impose à la population la fadeur d'une nostalgie éternelle. Son physique ne plaît pas; enrobée, joues élargies et tâche marron surplombant son front. Lui a une cinquantaine d'années, il a raté sa vie sociale et admis la solitude comme refuge. Ses seuls contacts se résument à une voisine aveugle qui prépare la soupe du dimanche soir (dont le goût est parfois travesti par quelques cheveux, boulons ou nourriture pour poisson), et ses poissons rouges successifs (Henri IX à ce moment là). Il habite au coeur de New York où la tristesse s'est même abbatue sur le visage de la statue de la liberté. Des résidus d'optimisme subsitant dans l'esprit de la fillette, elle arrache un matin un morceau d'annuaire New Yorkais dans un bureau de poste de son village, et choisit une adresse au hasard. A cet inconnu, elle écrit le message de la lutte sociale (l'autre) dont des millions d'êtres ont inscit la lettre dans leur logiciel cérébral. Max, hypersensible, reçoit dans ce courrier la signification de sa vie. Jamais ils ne se rencontreront, mais l'espoir suscité par une possible compréhension de l'autre est immense... et nous ne résistons pas. Absence de mièvrerie, humour débordant, l'espoir et le rêve... L'animation est au top de sa forme.

    Commentaire de HH |

    Il faut quand même être sacrément culotté pour oser faire tout un film d'animation en pâte à modeler si sinistre ! A déconseiller en cas de moral en berne ! Mais sinon, terriblement plaisant !

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