Marco, l’énigme d’une vie
de Aitor Arregi, Jon Garaño
Genre : ,Drame
Nationalité : Espagne
Année de sortie : 2025
Durée : 01h41
Version : Couleur
Public : Tout public
On dit souvent que la réalité dépasse la fiction et ce nouveau film des réalisateurs du très beau Une vie secrète (déjà inspiré de faits réels incroyables) apporte une nouvelle pierre à l’édifice de cette théorie. Car, même si cette histoire est connue en Espagne et qu’elle a donné lieu à un livre de Javier Cercas sous le titre de L’Imposteur, elle avait peu, jusqu’ici, franchi les frontières ibériques.
Quand le film commence, Enric Marco est depuis 25 ans, le président de l’association espagnole des victimes de la Shoah. Très charismatique, narrateur hors-pair, son agenda est rempli des nombreuses conférences qu’il donne partout dans son pays, de facultés en écoles, au cours desquelles il raconte ce qu’il a vécu. Aussi émouvant que charmeur, son succès est grand, et il est loin d’y être insensible, d’ailleurs. Mais en 2005, alors que l’on s’apprête à célébrer les soixante ans de la libération des camps et que le gouvernement fait appel à son association, un journaliste, également historien, le contacte et conteste son passé d’ancien déporté...
Si vous voulez passer 1h41 à être surpris et à vous dire « mais c’est pas possible » tant cette histoire véridique est étonnante, voilà le film qu’il vous faut. Mais, heureusement, le film ne se résume pas à ça ; car en suivant cet homme au plus près, et jusqu’à sa mort à plus de 100 ans, les réalisateurs font preuve d’intelligence et de savoir faire. Car la force de Marco, l’énigme d’une vie, ne tient pas qu’à son extraordinaire personnage, le talent de Aitor Arregi et Jon Garaño y est pour beaucoup. Tout d’abord, parce qu’ils font d’Enric Marco un personnage complexe que l’on n’arrive pas à détester tout à fait et ensuite parce qu’ils nous font poser des tas de questions. Comme de se dire, qu’après tout, Marco fait très bien son travail, il ouvre les consciences à propos de la Shoah, un sujet longtemps passé sous silence en Espagne, même après la mort de Franco. Subtilement écrit, jamais manichéen, le film s’avère être d’une redoutable efficacité, porté tout du long par la composition jubilatoire, d’Eduard Fernandez. Et puis, il fait aussi écho avec notre époque et l’accélération des fake news, en montrant parfaitement le pouvoir de conviction des usurpateurs et autres affabulateurs. Récit hallucinant et plongée passionnante dans les méandres de l’âme humaine, le Film du mois de mai a de nombreux atouts pour vous séduire.
JF
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Du Mercredi 14 Mai 2025 au Mardi 20 Mai 2025
-
Mercredi 14 Mai :
-
Jeudi 15 Mai :
-
Vendredi 16 Mai :
-
Samedi 17 Mai :
-
Dimanche 18 Mai :
-
Lundi 19 Mai :
-
Mardi 20 Mai :
Du Mercredi 21 Mai 2025 au Mardi 27 Mai 2025
-
Mercredi 21 Mai :
-
Jeudi 22 Mai :
-
Vendredi 23 Mai :
-
Samedi 24 Mai :
-
Dimanche 25 Mai :
-
Lundi 26 Mai :
-
Mardi 27 Mai :
Votre avis
Lire | Envoyer
Ajouter une critique
Pour donner votre avis, veuillez vous connecter :
Mot de passe oublié
Je souhaite créer un compte
Création du compte