Ce jour-là pour Harold aurait pu être un jour comme les autres. Mais ce jour-là, il reçoit des nouvelles, mauvaises, rédigées sur son lit de mort par une amie perdue de vue, et il décide de lui répondre. C’est en allant poster sa missive qu’il va briser la monotonie de sa vie : il ne va plus s’arrêter de marcher et parcourir ainsi 700 kilomètres : « je vais marcher et tu vivras » se persuade-t-il en effectuant ce périple le menant au chevet de Queenie, mais c’est aussi à sa propre existence, jusque-là faite de passivité et de renoncement, qu’il cherche à donner un nouveau sens.