L'Ile rouge

L'Ile rouge

de Robin Campillo

Avec
Nadia Tereszkiewicz
Quim Gutiérrez
Charlie Vauselle

Genre : Drame

Nationalité : France

Année de sortie : 2023

Durée : 01h56

Version : Couleur

Public : Tout public

L’histoire se déroule dans les années 70, sur une base de l’armée française à Madagascar. Les militaires et leurs familles y vivent les dernières illusions du colonialisme, dont la fin est proche…

Tourné sur la base où il a vécu enfant, le talentueux réalisateur des Revenants, Eastern Boys et 120 battements par minute, a voulu interroger la nostalgie qu’il a longtemps eue de ce paradis perdu : « Si j’ai fait ce film, c’est précisément pour mettre à jour les coulisses de cette nostalgie. Mettre à nue la violence silencieuse d’un quotidien apparemment paisible, pourtant chargé des échos de la répression de 1947. Car ce paradis perdu était surtout un paradis volé. » Avec Nadia Tereszkiewicz, que l’on a vue briller dans Les Amandiers et Mon crime.

Retrouvez des ouvrages sur des thématiques similaires au film ci-dessus, dans votre bibliothèque des cinémas Studio.

  • Le Cinéma colonial : de “L'Atlantide” à “Lawrence d’Arabie”

Auteur : Pierre Boulanger, édité par Seghers - 1975, à la cote 791.439.61 BOU

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Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 31 Mai 2023 au Mardi 6 Juin 2023
  • Semaine du Mercredi 7 Juin 2023 au Mardi 13 Juin 2023
  • Semaine du Mercredi 14 Juin 2023 au Mardi 20 Juin 2023
  • Semaine du Mercredi 21 Juin 2023 au Mardi 27 Juin 2023

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Thierry FOULLON |

    Une période trouble à Madagascar: à travers le point de vue d'un enfant de 8 ans ( le réalisateur) , on perçoit que la décolonisation n'était pas encore terminée ( l'est elle toujours avec les multinationales qui pillent les richesses de l'Ile?) Mais Fantomette sauvera t elle me monde?

    Commentaire de Patrick GIRAULT |

    On a bien compris que ce film, c'est l'enfance du réalisateur Robin Campillo. L'ambiance, les attitudes, les décors, les vêtements du début des seventies sont bien restitués. On sent qu'il s'est fait plaisir avec ses souvenirs, jusqu'aux plus insignifiants. Malheureusement, ce ne sont pas nos souvenirs d'enfance, et vu qu'il ne se passe pas grand chose, à part quelques évènements de colonisation, on s'ennuie vraiment beaucoup....

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Si l’on est un peu attentif, rien n’est insignifiant dans ce film.
    Ce dont il y est question c’est bien de la domination (des occupants sur les malgaches, des officiers sur les hommes du rang, de ces hommes sur leurs femmes, de ces femmes sur les ouvrières locales ...) et de l’inconscient des dominants aveugles aux effets qu’ils provoquent.
    C’est le regard de l’enfant et son identification à Fantomette qui dominent la plus grande partie du film, mais les scènes finales autour du retour des manifestants emprisonnés marquent le retour du refoulé. Et ce sont les fantômes bien réels des victimes des massacres de 47 qui sont évoqués, alors l’ouvrière qui fabrique les parachutes pour l’armée peut chanter « adieu l’enfance ». C’est une révolution qui s’opère. On sait hélas quel sera son destin.
    PS C’est la seconde fois que j’entends une chanson des Surfs repris au cinéma , et coïncidence, la première fois, c’était dans « Tabou » de Miguel Gomes qui traitait de la fin du colonialisme portugais.

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