En 1609 Ana, Katalin et leurs amies sont brusquement arrêtées et accusées d’un crime dont elles ignorent tout : la sorcellerie. Missionné par le roi pour purifier le Pays Basque, le juge Pierre de Lancre veut leur faire avouer leur crime. Pour retarder l'exécution jusqu'au retour de leurs hommes partis en mer, les jeunes femmes vont tenter les hommes en leur contant le déroulé d'une cérémonie de Sabbat, cette cérémonie diabolique au cours de laquelle Lucifer est censé s’accoupler avec ses servantes…

Pour son 5^e long-métrage, le réalisateur argentin a choisi un film en costumes avec des préoccupations féministes qui n’est pas sans faire penser au Portrait de la jeune fille en feu. Porté par une poignée d’actrices talentueuses, son film aux images magnifiques lorgnant vers le fantastique a reçu cinq Goyas.

"Comme les inquisiteurs, tels des talibans européens, avaient horreur de la beauté, j'ai tenu à les combattre par la beauté. J'ai rendu la beauté à ces "sorcières" basques qui, selon le témoignage du juge lui-même, n'étaient pas de vieilles guérisseuses, mais de jeunes farouches, le péril jeune qui effraie les totalitarismes." Pablo Aguëro