Dans Les portes d’Arcadie, nous sommes au cœur d’un centre d’accueil pour des demandeurs d’asile. La réalisatrice donne la parole aux personnes persécutées en raison de leur orientation sexuelle, dans leur pays d’origine. Déjà partis, mais pas encore dans un nouveau chez eux, ces déplacés se cherchent autant qu’ils cherchent les mots pour décrire ce qu’ils ont connu et quitté. Ce qui les attend ? Ce n’est pas certain. Mais au moins pourront-ils espérer être enfin (re)connus pour eux-mêmes. Cette traversée, autant que cette quête d’identité, est au cœur de ce documentaire.