Finalement assez rares sont les films qui traitent de la maladie mentale en tant que telle. Ce premier long-métrage s’y affronte clairement, en évitant bon nombre de pièges, grâce à son humour et à son énergie. Un univers pas très réaliste, mais très inventif, dont on pourrait retracer la filiation jusqu’à Buñuel et son obscur objet du désir. Un bon moment en perspective pour ceux qui apprécient d’abandonner leur zone de confort, quitte à affronter quelques démons endormis !