Je reste dubitatif sur les motivations qui ont poussé Kahn à réaliser ce film.
Faire en fait le procès de la police et de la justice et montrer qu’il existe, de ce point de vue une certaine analogie entre la période du milieu des années 70 et celle d’aujourd’hui ? Ce serait un peu défoncer une porte ouverte.
Mettre en valeur la figure aujourd’hui largement oubliée de Goldman ? Mais on ne voit qu’un ex  militant de gauche en quête d’héroisme, certes, brillant par moments, mais totalement à la dérive psychiquement et idéologiquement pour l’essentiel.
De plus, je n’ai été convaincu ni par le jeu des acteurs, presque scolaires par instants, ni par le choix d’un format d’image réduit qui ne semble servir qu’à dissimuler l’absence de moyens.