Le Lac aux oies sauvages

Le Lac aux oies sauvages (Nan Fang Che Zhan De Ju Hui)

de Diao Yinan

Avec
Hu Ge
Gwei Lun Mei
Liao Fan
Wan Qian
Qi Dao

Genre : Thriller

Nationalité : Chine

Année de sortie : 2019

Durée : 01h53

Version : Couleur

Public : Tout public

Caché derrière un pilier de béton aux abords d’une gare, un homme amoché guette on ne sait quoi. Une fille l’aborde pour lui demander du feu. Une idylle impossible se noue sur les rives du Lac aux oies sauvages entre ce chef de gang traqué par une bande rivale et par la police, et cette prostituée…

Pour son 4e long-métrage, le réalisateur de Black Coal, Ours d’or à la Berlinale 2013, continue son exploration des bas-fonds de l’Empire du milieu dans un film poisseux et nerveux. Avec une virtuosité sidérante dans la mise en scène, multipliant les mouvements de caméras et les jeux d’ombres et de lumières expressionnistes, le film donne l’impression d’être une somme synthétisant les cinémas américain et asiatique. Baroque et post-moderne, lyrique et grotesque, le réalisateur se permet des échappées oniriques tout en collant au plus près de la Chine contemporaine, pleine de vices, de déchets et d’énergie furieuse.

 


Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 25 Décembre 2019 au Mardi 31 Décembre 2019
  • Semaine du Mercredi 1 Janvier 2020 au Mardi 7 Janvier 2020
  • Semaine du Mercredi 8 Janvier 2020 au Mardi 14 Janvier 2020
  • Semaine du Mercredi 15 Janvier 2020 au Mardi 21 Janvier 2020

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Sur le fond d’un décor chinois nocturne tour à tour tape à l’oeil, sordide ou naturel, d’un côté les meutes motocyclistes des flics et de la pègre, de l’autre le fugitif qui se sait condamné, son héritage suspendu de manière très incertaine à la capacité de deux femmes, rivales ou alliées, fragilisées par la maladie ou le statut, à échapper aux pièges qui leur sont tendus.
    La violence est omniprésente mais très stylisée. L’influence de Lang (la traque), de Welles (les miroirs ) et même de Fellini (les motos) se fait sentir mais Diao Yinan sait en jouer sans , pour autant, que sa propre touche soit occultée.
    Cependant, avec un peu de recul, son précédent film « Black coal » m’a davantage marqué.

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Décors de quartiers délabrés et grouillants, lumière sombre, bruitages, inserts, rythme, ruptures de ton, jeux avec le hors-champ, tout concourt à nous angoisser dans cette peinture d’une Chine glauque, pleine de fureur et de violence.
    Dès le premier plan, nous sommes plongés dans l’atmosphère de polar noir du film : la nuit, sous la pluie, deux personnages tournent lentement autour du pilier en béton d’un pont de chemin de fer. Les cadrages sont précis, la mise en scène stylisée avec de nombreuses références cinéphiliques, et les rebondissements fréquents. Misère sociale, flics et truands qui se ressemblent et agissent de la même manière, règlements de comptes entre bandes rivales, chasses à l’homme haletantes, coups de feu, agressions à l’arme blanche, c’est d’une noirceur extrême. Impossible de reprendre son souffle, âmes sensibles s’abstenir, mais la mise en scène est éblouissante d’inventivité et on ne s’ennuie pas une seconde.

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