La Llorona

La Llorona

de Jayro Bustamante

Avec
María Mercedes Coroy
Sabrina de La Hoz
Julio Diaz
Juan Pablo Olyslager
Margarita Kénefic

Genre : Thriller

Nationalité : Guatemala

Année de sortie : 2020

Durée : 01h37

Version : Couleur

Public : Tout public

Selon la légende la Llorona est un fantôme qui cherche ses enfants. Aujourd’hui elle pleure ceux qui sont morts durant le génocide des Indiens mayas. Le général responsable du massacre a été acquitté mais il est hanté par une Llorona. Serait-ce Alma, la nouvelle domestique ? Est-elle venue punir celui que la justice n’a pas condamné ?
Découvert avec Ixcanul, couvert de prix à Berlin, Bustamente met en scène une version fantastique du procès intenté contre le général Ríos Montt. « Je voulais toucher le public local, qui ne va pas voir le cinéma d’auteur. Je me suis dit qu’il fallait utiliser les codes du cinéma que ce public regarde – les films d’horreur ou de super-héros…. ».

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 4 Mars 2020 au Mardi 10 Mars 2020

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    En 2013, le général guatémaltèque Rios Montt, auteur, dans les années 80, d’un génocide à l’encontre des indiens Mayas alors qu’il venait de prendre le pouvoir par un coup d’État soutenu par la CIA, échappe à la justice de son pays. Il ne mourra qu’en 2018, âgé de 92 ans.
    Bustamante avec La Llorona, entreprend donc de façon imaginaire, de permettre à la justice populaire de s’exprimer. Pour ce faire, il organise un huis clos fantastique avec le général , sa famille et ses domestiques barricadés dans leur grande villa assiégée par les manifestants. Peu à peu , le récit verse dans un onirisme envoûtant, où l’assurance aristocratique des personnages fait place, sous l’influence des croyances indiennes, au cauchemar, à la culpabilité et à l’effondrement.
    A ne pas manquer le chant magnifique de La Llorona ( pleurant ses enfants disparus) qui accompagne le générique de fin.
    PS, il est vraiment regrettable que ce film d’une grande force poétique et d’une grande portée politique, fasse l’objet d’une programmation et d’une valorisation à la sauvette de la part des Studio. Un mauvais choix.

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