Une femme, la narratrice du film interprétée par Uma Thurman, se réveille après quatre ans de coma avec une obsession en tête : se venger de son ancien patron et ses ex-collègues, qui ont jadis tenté de la tuer. Pratique commerciale bizarre ? Pas tant que ça si l'on se dit que l'entreprise en question emploie exclusivement des tueuses à gages (et, bien entendu, les meilleures dans leur branche…). Accessoirement, il semble bien que le dénommé Bill, patron de la petite entreprise en question, soit aussi le père de l'enfant de l'héroïne, ce qui ne pas bien évidemment pas faciliter les choses.
Tarantino a toujours été un spécialiste de l'excès et de la stylisation, voire de l'excès de stylisation, disent ceux qui n'aiment pas son cinéma. Avec Kill Bill, il devrait ravir aussi bien ses inconditionnels que ceux qui voudraient voir en lui une sorte de grand Satan du cinéma tape à l'œil et immoral puisque cette œuvre violente (qui n'est d'ailleurs que le premier volet d'un ensemble de deux films) se revendique comme un hommage décalé au western spaghetti et au film de kung-fu (on notera d'ailleurs la "présence" de David Carradine dans le rôle de Bill) hommage par ailleurs foisonnant de redoutables personnages féminins excellemment interprétés et que le réalisateur n'a pas voulu "secondaires," attaché qu'il semble avoir été à construire une histoire plutôt complexe.
Bibliographie : commeaucinema.com, filmsinreview.com