J’ai aimé vivre là
de Régis Sauder
Genre : Documentaire
Nationalité : France
Année de sortie : 2020
Durée : 01h29
Version : Couleur
Public : Tout public
Invité par Annie Ernaux à visiter la « ville nouvelle » de Cergy, le réalisateur y fait des rencontres et découvre la ville en profondeur. Des gens arrivent d’ailleurs, se mélangent, trouvent une place. Leurs histoires se croisent et s’incarnent ici, à Cergy, où Annie Ernaux a écrit l’essentiel de son œuvre, nourrie de l’observation des autres et de son histoire intime.
Retrouvez des ouvrages, DVD sur des thématiques similaires au film ci-dessus, dans votre bibliothèque des cinémas Studio.
Auteur : Catherine Blangonnet-Auer, édité par Images documentaires - 2009, à la cote 791.434.1 SIM
- Un pays qui se tient sage de David Dufresne, en vente à la bibliothèque des cinémas Studio.
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Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 29 Septembre 2021 au Mardi 5 Octobre 2021
- Semaine du Mercredi 6 Octobre 2021 au Mardi 12 Octobre 2021
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
A voir le film de Régis Sauder, il paraît réussi le pari utopique de la ville à la campagne sorite de (presque) nulle part , conçu au milieu des années 60 par des urbanistes passionnés et des technocrates gaullistes à l’opposé des grands ensembles qui dévoraient la proche banlieue. Le décor a plutôt bien vieilli, les habitant(e)s (même les réfugiés hébergés sommairement à la patinoire) semblent y vivre paisiblement et expriment sereinement leur attachement à la cité. Seuls les tags, lus attentivement par Annnie Ernaux, sur les murs de la gare , porte ouverte sur la capitale, viennent jeter une note à peine discordante dans ce paysage idyllique (Régis Sauder ne s’y attarde pas).
Les images estivales aidant, on a un peu l’impression, qu’il s’agit là d’une bulle irréelle, étanche au dérèglement qui s’est emparé violemment de la vie sociale au dehors. Trop beau pour être vrai ? On a envie de gratter cette image trop propre et on s’interroge sur ce que deviendront ces jeunes qui la quittent (s’en échappent ?) pour aller en fac à Paris , à quelques kilomètres de là, mais si loin.
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