La première partie du film s’inscrit dans la veine de l’excellent « Au poste ». Dupieux fait baigner ses personnages, des parvenus plutôt triviaux, dans un univers absurde où on monte en bas et où on gagne du temps en en perdant. Çà fonctionne plutôt bien et la salle est pliée de rire.
Las, Dupieux semble abandonner son film à son sort dans le tiers final traité par dessus la jambe. Comme si il s’était rendu compte , en cours de tournage, qu’il risquait de tomber dans une démonstration finalement platement moraliste bien trop convenue à son goût.