C’est l’histoire vraie d’une veuve non éplorée et énervée qui tente d’ouvrir les yeux et de lutter contre ses propres préjugés. À Calais, deux mondes vivent côte à côte et s’opposent, les bénévoles d’associations caritatives et les migrants d’un côté et de l’autre des autochtones, en particulier au sein de des forces de l’ordre, qui finissent par se laisser séduire par les idées simplistes de l’extrême-droite.
Marina Foïs est parfaite dans le rôle de la veuve. Il y a quelques belles scènes de tendresse très bien filmées mais j’ai quelques réserves sur la mise en scène qui privilégie trop souvent l’utilisation de caméras portées pour traduire l’angoisse, l’urgence et la précarité qui règnent dans les camps de migrants. Si cette forme est bien au service du fond, elle rend trop souvent le visionnage du film un peu pénible.