20th Century Women
de Mike Mills
Genre : Drame
Nationalité : U.S.A
Année de sortie : 2017
Durée : 01h58
Version : Couleur
Public : Tout public
Dorothea décide de faire appel à deux amies pour l'aider à élever son fils Jamie... Ce sont les années 70, les familles se transforment et Dorothea se sent vieillir trop vite... Les relations entre ces femmes, Jamie et un ami qui donne un sérieux coup de main pour l'entretien de la maison sont le fruit heureux de ce que chacun(e) a à apporter dans cette maison où tout semble possible. Après tout, le féminisme de Dorothea n'est pas dogmatique mais est le fruit de tout ce qu'elle est : une femme déterminée mais ouverte, chaleureuse et à l'écoute.
Le résultat est un film (en grande partie autobiographique, tout comme l'était le précédent film de Mike Mills, Beginners, dans lequel il racontait comment son père avait révélé son homosexualité à 70 ans passés) fluide, heureux et porté par des acteurs que toute la critique décrit comme au meilleur de leur forme (avec une mention spéciale pour l'immense Annette Bening, dont il paraît que ce serait le meilleur rôle, ce qui n'est pas peu dire!)
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 1 Mars 2017 au Mardi 7 Mars 2017
- Semaine du Mercredi 8 Mars 2017 au Mardi 14 Mars 2017
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Jacques Chenu |
Beau film sur les femmes et les désillusions des années « Flower Power », juste avant l’arrivée de l’ultralibéralisme avec Reagan et Thatcher. J’ai apprécié le ton décalé et humoristique, notamment la voix off à la première personne pour évoquer le destin des principaux protagonistes. Un lieu (une grande et vieille maison en Californie en 1979) et cinq personnages de générations différentes avec des réflexions et des dialogues piquants sur le sens de la vie, le sexe, le tout filmé à la bonne distance et une juste dose d’empathie, font de ce film à la fois un très plaisant divertissement et une source de méditation. J’ai également découvert avec admiration le beau discours lucide et honnête de Carter en 79 sur l’état de la nation et le consumérisme américain. « Human identity is no longer defined by what one does, but by what one owns. But we've discovered that owning things and consuming things does not satisfy our longing for meaning. We've learned that piling up material goods cannot fill the emptiness of lives which have no confidence or purpose.” On sait hélas que lucidité et honnêteté ne payent pas en politique… (48.000€ de costumes… « Et alors ?» !!!).
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