Face à une caméra d’une grande discrétion, Malika, plus toute jeune, son chat et ses chiens règnent sur leur Bagdad Café (modèle algérien) planté au bord de la route qui file vers le grand Sud au milieu d’un désert de cailloux totalement aride.
On ne saura pas vraiment comment elle est arrivée là, on devinera simplement qu’elle a connu dans le passé, quelques misères et quelques déboires qui lui ont fait préférer une vie à l’écart de ses concitoyens.
Ses concitoyens, on en voit passer de toutes sortes dans le café . Peut être un kaléidoscope de la société algérienne d’aujourd’hui d’Alger à Tamanrasset ? Face à eux Malika se livre peu (sauf en une rare occasion des plus désopilantes) , on la sent toujours aux aguets. Pour autant , elle n’en pense pas moins , en témoignent ses brèves confidences à la caméra, les bigots et les gens de pouvoir en feront les .
L’un des intérêts du film réside précisément dans l’observation des multiples ruses qu’elle emploie pour préserver son indépendance, sa vie ?