12 Jours

12 Jours

de Raymond Depardon

Genre : Documentaire

Nationalité : France

Année de sortie : 2017

Durée : 01h27

Version : Couleur

Public : Tout public

12 jours, c’est le délai imparti dans lequel les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement doivent être présentées en audience, en application de la loi du 27 septembre 2013. Puis tous les six mois si nécessaire. Entre juge et patient naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.

Parmi les 72 audiences filmées à l’hôpital du Vinatier à Lyon, 12 Jours présente 10 de ces patients, en respectant leur anonymat comme celui des noms et des lieux. Avec un dispositif simple et efficace de champs-contrechamps ettrois caméras, ce sont des patients éprouvés par la maladie qui témoignent avec dignité et sensibilité, en engageant leur avenir.

Ce documentaire « magnifique et implacable », présenté au Festival de Cannes hors-compétition, réunit toujours le même duo talentueux : R. Depardon à la réalisation et Claudine Nougaret au son et à la production.

 

Sources : dossier de presse, lesinrocks.fr.

 

Filmographie (extraits) : Urgences (1988), 10ème Chambre, instants d’audiences (2004), Les Habitants (2016).

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 29 Novembre 2017 au Mardi 5 Décembre 2017
  • Semaine du Mercredi 6 Décembre 2017 au Mardi 12 Décembre 2017
  • Semaine du Mercredi 13 Décembre 2017 au Mardi 19 Décembre 2017
  • Semaine du Mercredi 20 Décembre 2017 au Mardi 26 Décembre 2017

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    La sobriété formelle du travail de Depardon s’avère des plus utiles pour aborder un sujet ou plutôt des sujets aussi délicats. Son refus d’une approche spectaculaire est des plus appréciables.
    Reste que l’on est d’abord sous le choc de cette concentration de souffrance et de détresse qui défile devant nous. On s’interroge souvent sur l’opportunité de maintenir toutes ces personnes sous contraintes en hôpital psychiatrique. On a du mal à admettre que pour certains d’entre eux aucune solution alternative ne soit envisagée. Je pense en particulier à cette salariée d’Orange, dont il est possible de penser qu’elle est victime d’une psychiatrisation d’un conflit au travail.
    Le verdict, dans 9 cas sur 10 est toujours le même et conforte la prescription émise par le corps médical qui apparaît tout puissant malgré son absence lors de ces audiences. On est alors amené à s’interroger sur l’utilité de telles procédures. Les juges comme les avocats semblent dépassés, il en est même qui avouent ouvertement leur sentiment d’inutilité. Pourtant l’une des avocates semble s’efforcer, avec succès, de démontrer le caractère peu rigoureux de certains dossiers médicaux.
    Reste qu’on est souvent frappé par l’effort de présentation de soi sous le meilleur jour possible dont font preuve ces patients face au juge, alors même qu’ils apparaissent sans illusion. Comme si cette parodie d’audience représentait pour eux comme une heureuse parenthèse rompant avec la routine monotone de l’enfermement. Pour une fois, ils sont au centre de toutes les attentions.

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