Difficile de réagir face à un film dont la durée a été amputée dans sa version française de 40 minutes. D’autant plus que le sujet ne se laisse pas réduire facilement, Hokusai aurait réalisé plus de 30 000 dessins (pas seulement la vague qui inaugura la Ligne claire) signés de 120 noms différents indiquant de multiples évolutions. Hashimato semble avoir fait certains choix : peu d’éléments sur la vie privée du peintre (en fait 2 épouses et 5 enfants) mais des indications sur son évolution artistique dans le contexte social et politique du Japon de l’époque, de belles scènes de l’artiste au travail. Le meilleur est pour la fin qui réunit symboliquement le jeune et le vieux Hokusai peignant simultanément une vague magnifique, qui doit tout emporter.