
Henri
de Yolande Moreau
Genre : Comédie Dramatique
Nationalité : France
Année de sortie : 2013
Durée : 01h47
Version : Couleur
Public : Tout public
Henri, la cinquantaine, d'origine italienne, tient avec sa femme Rita le bar restaurant La Cantina. Mais Rita meut subitement. Sur les conseils de leur fille Lætitia, Henri engage Rosette, un « papillon blanc », comme on appelle les résidents d'un foyer d'handicapés mentaux proche de La Cantina. Une nouvelle vie s'organise alors pour Henri...
Après Quand la mer monte, Henri signe le retour de Yolande Moreau (cette fois en solo) à la réalisation. On retrouve intact tout son univers empli de bonté mais jamais niais, son film semble lui ressembler, plein de cœur et profondément humain. L'apprivoisement d'Henri et Rosette nous touche et le film réserve de très beaux moments dont toute la dernière partie au bord de la mer du nord qui est d'une grande beauté.Un retour gagnant.
JF
Mardi 1er octobre à 19h45, avant première du film « Henri », et rencontre avec Yolande Moreau après la projection.
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 25 Septembre 2013 au Mardi 1 Octobre 2013
- Semaine du Mercredi 4 Décembre 2013 au Mardi 10 Décembre 2013
- Semaine du Mercredi 11 Décembre 2013 au Mardi 17 Décembre 2013
- Semaine du Mercredi 18 Décembre 2013 au Mardi 24 Décembre 2013
- Semaine du Mercredi 25 Décembre 2013 au Mardi 31 Décembre 2013
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Blandine SAVOYEN |
Film magnifique, peu de mots mais les plans et les non dits en disent long, on en sort bouleversé et heureux.
La conclusion est qu'il faut savourer chaque minute qui passe.
Film sensible, poétique, touchant, vibrant comme un papillon...
Un grand merci pour ce film.
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Je m'interroge sur les raisons que tant sur ce site que dans les conversations on discute moins d' « Henri » que de « The Lunchbox ». Est ce parce qu'il y aurait trop à dire tant « Henri » est riche de la complexité humaine ? Pourtant ces deux films me semblent avoir en commun de traiter des transgressions des normes sociales. Mais peut être préfère t on aborder ce thème lorsqu’il se déroule loin de chez soi et qu'on peut lui trouver un parfum d'exotisme. C'est plus difficile quand ça se passe pas loin de chez nous et que ça nous remet en question.
De plus avec « Henri » c'est d'une double transgression dont il s'agit. D'une part Henri et Rosette jettent un pont entre le monde des « normaux » et celui des autres (ils ne parviendront cependant pas à supprimer les frontières notamment celles tracées par les institutions, l’autoroute, « les papillons » et le bistrot).
D'autre part, leur embardée figure un deuil libératoire. La belle incarnée par Lio était chiante à l'image de sa fille et de son petit fils. Henri va enfin pouvoir crier, chanter et danser son envie de vivre. Ce n'est pas convenable.
Et ce qui est formidable avec les (rares) films de Yolande Moreau c'est précisément qu'ils ne sont ni convenus ni convenables. Ils sont ouverts à une humanité éructante, buvante, déconnante … dont elle sait saisir chaque moment, chaque facette. On n'y décèle jamais la moindre condescendance même dans les scènes scabreuses ( comme les chansons paillardes dans le bus qui conduit « les papillons » à la piscine). C'est la vie qui y souffle aussi fort que le vent qui balaie la plage au bord de la mer du Nord.
La caméra est chaleureuse, proche des personnages porteuse d'un touche personnelle très ajustée au propos. Comme cette image magnifique du reflet d'Henri dans le hublot de la machine à laver ou bien celle, fugitive, des chaises seulement occupées par une peluche dans le bistrot animé par les masques.
A tout cela (j'en oublie) s'ajoute heureusement un interprétation qui fait bien plus qu'assurer et une bande son qui réhabilite quelques chansons populaires qu'un avait eu tendance à négliger.
Et si on parlait d' »Henri » ?
Commentaire de Hervé RIGAULT |
ERRATUM: lire "... les raisons qui font que ...". Avec mes excuses.
Commentaire de Hervé RIGAULT |
PS Le Borinage fut très tôt une terre (charbonneuse) de cinéma puisque Henri Strock et Joris Ivens y tournèrent en 1933 « Misère au Borinage un court métrage avec des images de manifestations et de résistance aux expulsions. Un film qui appelait en final à l'instauration de la dictature du prolétariat pour mettre fin à l'exploitation de l'homme par l'homme.
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