Quand Alexandre découvre que le prêtre qui l'a violé quand il était scout officie à nouveau dans sa paroisse et toujours auprès d'enfants, il décide d'agir pour que ce prédateur ne puisse plus nuire. En osant briser la loi du silence il va non seulement affronter ses traumas d'enfant, déclencher un cataclysme médiatique, une bataille judiciaire, ainsi que l'incompréhension de certains de ses proches, mais grâce à lui d'autres victimes vont enfin pouvoir mettre des mots sur l'indicible…

François Ozon explique qu'« il n'apporte pas de réponse mais pose beaucoup de questions » sur le silence de l'Église quant aux prêtres pédophiles et s'appuie pour ce faire sur le cas du père Preynat, mis en examen en 2016, au sujet duquel le cardinal Barbarin avait précisé que « la majorité des faits, grâce à Dieu, étaient prescrits »…