Gloria Mundi

Gloria Mundi

de Robert Guédiguian

Avec
Gérard Meylan
Anaïs Demoustier
Robinson Stévenin
Ariane Ascaride
Jean-Pierre Darroussin

Genre : Drame

Nationalité : France

Année de sortie : 2019

Durée : 01h40

Version : Couleur

Public : Tout public

Après de longues années d’incarcération, Daniel sort de prison et retourne à Marseille.
Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria. Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie…
En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclats ce fragile équilibre, Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider.

Autour de Ariane Ascaride, récompensée à la Mostra de Venise du Prix de la Meilleure Actrice, le cinéaste de L’Armée du crime (2011) et de La Villa (2017), réunit à nouveau une superbe distribution pour une histoire intense, rassemblant les éléments de la misère moderne.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 27 Novembre 2019 au Mardi 3 Décembre 2019
  • Semaine du Mercredi 4 Décembre 2019 au Mardi 10 Décembre 2019
  • Semaine du Mercredi 11 Décembre 2019 au Mardi 17 Décembre 2019
  • Semaine du Mercredi 18 Décembre 2019 au Mardi 24 Décembre 2019

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Comme toujours chez Guédiguian, l’histoire se passe à Marseille dans les classes populaires, mais cette fois, le constat est beaucoup plus amer, le tableau bien plus sombre. Comme le suggère le titre, ainsi va le monde actuel, tout n’est que vanité, vacuité, indifférence et égoïsme, en particulier chez les jeunes générations. En fait, j’ai beaucoup aimé le film, mais ce traitement manichéen du conflit des générations m’a un peu gêné. Les anciens sont désabusés, déprimés, déçus, mais ils ont encore le sens de la solidarité, ils sont généreux, alors que les jeunes semblent avoir perdu le sens de toutes ces valeurs, il n’y a plus que du mépris, de l’indifférence, voire de la haine entre eux.
    Les acteurs fétiches de la bande à Guédiguian sont toujours aussi convaincants, les petits nouveaux comme Anaïs Demoustier ou Lola Naymark sont également très bons. Il y a aussi de très beaux plans sur Marseille, Guédiguian aime toujours le port, la lumière et l’architecture de sa ville, ce qui ne l’empêche pas de critiquer vertement la politique municipale créatrice d’inégalités.
    Sur le plan de l’emploi et des conditions de travail, il y a cette fois une critique de l’action syndicale dont les dirigeants sont présentés comme des nantis coupés de la base des travailleurs, la solidarité ne s’exprime plus qu’au niveau familial, Sylvie/Ariane a perdu toutes ses illusions à ce niveau. Cette image ternie du syndicalisme est évidemment liée aux récentes affaires impliquant des dirigeants.
    On sent que le propos du film est plus gilet jaune que militant syndicaliste ou politique, Guédiguian a bien perçu et traduit l’atmosphère de l’époque, mais il continue de se battre à sa manière, toujours lyrique et sublime, contre les inégalités et pour la défense des humbles.

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