
Emily Dickinson, A Quiet Passion
de Terence Davies
Genre :
Nationalité : Grande-Bretagne
Année de sortie : 2017
Durée : 02h05
Version : Couleur
Public : Tout public
Nouvelle-Angleterre, XIXème siècle. Dans son pensionnat de jeunes filles de bonne famille, la jeune Emily Dickinson ne cesse de se rebeller contre les discours évangéliques qui y sont professés. Son père se voit contraint de la ramener au domicile familial, pour le plus grand bonheur de sa soeur Vinnie et de son frère Austin. Passionnée de poésie, Emily écrit nuit et jour dans l’espoir d’être publiée. Les années passent, Emily poursuit sa recherche de la quintessence poétique. La rencontre avec une jeune mondaine indépendante et réfractaire aux conventions sociales ravive sa rébellion. Dès lors, elle n’hésite plus à s’opposer à quiconque voudrait lui dicter sa conduite. Personnage mystérieux devenu mythique, Emily Dickinson est considérée comme l’un des plus grands poètes américains.
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 3 Mai 2017 au Mardi 9 Mai 2017
- Semaine du Mercredi 10 Mai 2017 au Mardi 16 Mai 2017
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Jacques Chenu |
Tout est dans l’oxymore du titre de ce film. Emily Dickinson était une femme à la personnalité complexe, passionnée et passionnante. J’ai particulièrement apprécié la mise en scène, parfaitement adaptée à la « calme passion » évoquée dans le titre. Le rythme est lent, apaisé, avec de longs panoramiques, une caméra fluide, des couleurs chaudes, une lumière souvent crépusculaire (sauf dans les jardins, fleuris et lumineux), tout concourt à rendre compte du climat de sérénité dans lequel vivait la poétesse. Et pourtant, la vie, la passion, la rébellion, la fureur de l’écrivaine sont bien là aussi, mais on les retrouve davantage dans la bande son, avec des dialogues percutants, parfois drôles, ironiques, désespérés, ou dans le jeu des acteurs, tout en violente retenue, comme il était d’usage dans la société corsetée de cette époque près de Boston. Si en plus vous vous intéressez à la langue, vous allez vous régaler. On peut juste regretter des plans parfois un peu trop étirés.
NB : tout rapprochement entre cette passion apaisée et le slogan ridicule et mensonger d’un parti d’extrême droite serait inconvenant.
Commentaire de Catherine FELIX |
"A quiet passion", certes mais l'image de la femme rebelle est très vite effacée par l'image d'une femme aigrie, intransigeante, insupportable à elle-même et aux autres.
"A quiet passion" ou comment rejeter les autres pour n'être plus qu'une furie murée en elle-même.
Les longs panoramiques détaillent les objets avec minutie, étouffent en quelque sorte le personnage comme la société puritaine de l'époque mais ils donnent au film une lenteur quelque peu exaspérante à laquelle s'ajoute une insistante complaisance sur les scènes liées à la maladie et à la mort. Certes telle est la poésie d'Emily Dickinson mais dans ce cas, autant lire directement ses poèmes. A ce propos j'ai apprécié les poèmes dits en voix-off qui collent aux images et aux scènes filmées, mais pas assez pour apprécier ce film long et lent, aux dialogues quelque peu didactiques.
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