Deux pianos
de Arnaud Desplechin
Genre : Drame
Nationalité : France
Année de sortie : 2025
Durée : 01h55
Version : Couleur
Public : Tout public
Après un long exil, le pianiste Mathias Vogler rentre en France. Elena qui fut son guide dans sa jeunesse aimerait qu’il donne une série de concerts au piano à ses côtés à l’Auditorium de Lyon. Mais la rencontre avec son double, un enfant qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, plonge Mathias dans un trouble qui menace de le faire sombrer… et qui le mènera à Claude : son amour de jeunesse.
Pour son 14e long-métrage, le réalisateur de Trois souvenirs de ma jeunesse et Roubaix, une lumière, a choisi un alléchant casting : François Civil, Nadia Tereszkiewicz, Charlotte Rampling et Hippolyte Girardot.
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Du Mercredi 12 Novembre 2025 au Mardi 18 Novembre 2025
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Lundi 17 Novembre :
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description

Votre avis
Commentaire de Xavier Blanchard |
Film déroutant dont, même si l'on a lu le synopsis, on ne sait pas où il va nous mener, tant il aborde des thèmes et des approches différentes : il oppose l'engament amoureux et affectif à celui, quasi sacerdotal, des grands musiciens internationaux ; il nous confronte à des "hasards" mystérieux, fantastiques1 (un petit peu de Gogol ?) ; il nous plonge enfin dans les doutes de la fidélité en amour et en amitiés et de la responsabilité parentale.
Deux trajectoires artistiques se croisent, celle d'Elena qui doit accepter la baisse de ses capacités et quitter sans doute la "grande scène", celle de Mathias qui a quitté son refuge japonais pour, peut-être, recourir les scènes du monde...
Les interventions de Max, l'agent de Mathias (Hippolyte Girardot, parfait), sont de parfaits contre-points des récits -on penserait presque à la petite coccinelle des bas de palanche de Gotlib, ou plus "sérieusement" à un ange gardien, voire à un ange un peu tentateur...
Arnaud Desplechin choisit que la famille de Pierre soit israélite. Ceci n'a pas d'effet significatif sur le scénario, mais m'apparaît, en ces temps où la judaïté est peut-être plus difficile à porter, comme une jolie occasion d'affirmer qu'elle fait bien partie, sans ambiguïté, de notre paysage.
NB. La première affiche choisie par le distributeur représentait C. Rampling, qui incarne -superbement- l'exigence de travail et de concentration, l'engagement demandés à un "grand musicien". La seconde, choisie semble-t-il en définitive en remplacement de la première an, montrant un baiser de Claude et de Mathias divulgache bizarrement le film...
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