
Comme des lions
de Francoise Davisse
Genre : Documentaire
Nationalité : France
Année de sortie : 2016
Durée : 01h55
Version : Couleur
Ce film est disponible sur Vidéo en poche
Public : Tout public
En 2011, l'usine PSA d'Aulnay emploie 3 000 personnes dont 400 intérimaires lorsque la direction décide la fermeture de l'usine. Parmi ces salariés, bien peu pourraient prétendre au titre d'expert en économie et pourtant, tous ensemble, ils vont lutter pour y voir clair dans les déclarations de la direction. C'est à cette lutte exemplaire que Françoise Davisse nous convie, c'est là qu'elle est allée porter sa caméra, dans les AG, les manifs, partout où, pendant deux ans de lutte et quatre mois de grève, ces hommes et ces femmes se sont organisés, ont réfléchi et tenté d'infléchir le cours des choses. Un documentaire exemplaire pour une lutte qui l'a été tout autant.
Sources : dossier de presse ; lesinrocks.fr ; telerama.fr
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 11 Mai 2016 au Mardi 17 Mai 2016
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
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Commentaire de Hervé RIGAULT |
Pendant près de 2 heures, avec les ouvriers grévistes d'Aulnay, on est pris et bousculé dans un Maelstrom social sans répit.
En face de nous et contre nous, Varin le PDG de PSA qui plus tard bénéficiera d'un parachute doré, ses cadres, les grands et les petits pas glorieux, le Medef, les politiques, Hollande prenant le relais de Sarkozy, Macron s'apprêtant à prendre la place d'un Montebourg aussi falot qu’enjôleur, les gendarmes, les CRS, les huissiers, les hauts fonctionnaires petits marquis pommadés du ministère du travail, dont Combrexelle, l'un des pères de la « loi travail »...
On est donc avec ces grévistes et on partage au fil des mois et des années, leurs actions, leurs défilés, leurs coups d'éclat, leurs discussions, leurs interrogations, leurs cogitations, leur fatigue, leurs coups sur la tête, leurs coups de blues, leurs coups de gueule, leur fraternité qui n'est pas qu'une devise peinte sur un bâtiment municipal... Alors, à la fin on est content que les grévistes aient obtenu plus que les non grévistes, même si ce n'est pas grand-chose et qu'en face on ne respecte pas ses engagements.
Ils sont resté dignes, ils ont bouffé du lion et ils ont fait reculer une multinationale. Bravo et merci à eux. A bientôt, à demain.
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