Ceux qui travaillent
de Antoine Russbach
Genre : Drame
Nationalité : Suisse
Année de sortie : 2019
Durée : 01h42
Version : Couleur
Public : Tout public
Frank, cadre supérieur dans une entreprise de fret maritime, est un employé dévoué, discret, fiable et efficace, qui se présente comme un taiseux qui agit. Selon sa conseillère d’orientation il ne peut s’épanouir que dans son travail. Or un jour, face à une situation de crise, il doit prendre seul et dans l’urgence une décision qui lui coûtera son poste… Le réalisateur dépeint de manière glaçante le monde du travail dans sa réalité la plus brutale. Présenté au dernier festival de Locarno, Ceux qui travaillent est un film implacable dans lequel Olivier Gourmet excelle.
Mardi 24 septembre à 21h15, Avant-Première du film et rencontre avec Antoine Russbach le réalisateur, et (sous réserve) Olivier Goumet.
Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 18 Septembre 2019 au Mardi 24 Septembre 2019
- Semaine du Mercredi 25 Septembre 2019 au Mardi 1 Octobre 2019
- Semaine du Mercredi 2 Octobre 2019 au Mardi 8 Octobre 2019
- Semaine du Mercredi 9 Octobre 2019 au Mardi 15 Octobre 2019
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Jacques Chenu |
Une belle réflexion sur l'indifférence, les lâchetés et renoncements, individuels et collectifs. Nous nageons tous dans les eaux saumâtres et poisseuses du monde capitaliste et nous fermons les yeux.
Au montage vif du début dans le monde du travail, succèdent des plans longs et silencieux quand le personnage incarné par Olivier Gourmet (toujours aussi impressionnant de vérité et de présence) prend peu à peu conscience de ses responsabilités et de ses échecs.
Antoine Russbach a réalisé un film éminemment politique, mais sans donner de leçons, il nous invite tout simplement à réfléchir sur l’état du monde et sur notre degré d’implication. Nous sommes tous des rouages dans cet engrenage de la vie quotidienne qui détruit l’humanité et la planète. C’est terrifiant.
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Si Olivier Gourmet excelle dans ce rôle de dur à la tâche taiseux, je reste perplexe quant au sens qu'Antoine Russbach a voulu donner à son film. J'ai eu , un peu, l'impression d'être mené en bateau. Ainsi , en dernier ressort, ce seraient les vils consommateurs que nous sommes qui serions responsables des saloperies commises par les armateurs sur tous les océans de la planète. C'est oublier que dans la logique capitaliste, la circulation de la valeur d'usage ne s'accomplit que parce qu'elle nourrit la valeur d'échange à la base de l'accumulation du capital.
Par ailleurs, les invraisemblance du scénario par exemple, la rencontre avec le capitaine du bateau à l'origine du licenciement de Frank dans un hôtel d'Anvers, ont fini par me faire décrocher complétement.
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