Un matin, Sasha se lève sans faire de bruit pour ne pas réveiller son fiancé, Lawrence. L’été s’étend sur Berlin, avec son insouciance et sa douceur de vivre. Brutalement, en fin de journée, Sasha s’effondre dans un parc. Son brutal (et inexpliqué) décès plonge ses amis et sa famille dans une douleur que nous suivrons avec sensibilité et pudeur sur trois étés : à Berlin, à Paris et à New York. Cette perte va rapprocher Lawrence et Zoé la jeune sœur de Sasha qui se connaissaient peu…

Ce film lumineux, à la fois grave et sensuel, est le deuxième long-métrage de Mickaël Hers que nous avions découvert sur nos écrans en 2011 avec un premier film très réussi Memory Lane (qui explorait déjà le poids de l’absence, le temps vide de l’été, la jeunesse). Ce film délicat et qui a reçu le grand prix du Jury du Festival du film indépendant de Bordeaux, doit énormément à la présence troublante de Anders Danielsen Lie, ce magnifique acteur norvégien découvert dans le superbe Oslo 31 août de Joachim Trier et revu dans Fidelio de Lucie Borleteau. Une présence inoubliable.

DP