Camille Claudel 1915

Camille Claudel 1915

de Bruno Dumont,

Avec
Juliette Binoche
Jean-Luc Vincent
Robert Leroy...

Genre : Biographique

Nationalité : France

Année de sortie : 2011

Durée : 01h37

Version : Couleur

Public : Tout public

Hiver 1915. Internée par sa famille, Camille Claudel est emmenée dans un asile du sud de la France – là où elle ne sculptera plus. Le film est la chronique des trente dernières années de sa vie de recluse, surveillée jour et nuit comme une criminelle et dans l’attente d’une visite de son frère, Paul Claudel...
On connaît le cinéaste exigeant et atypique, B. Dumont, pour sa radicalité, le refus des conventions et le rejet des comédiens expérimentés. Après La Vie de Jésus (1996), L'Humanité (1999), Flandres (2005) et Hors Satan (2011), le réalisateur fait appel pour la première fois à une professionnelle, Juliette Binoche. Celle ci interprète Camille Claudel, 24 ans après Isabelle Adjani dans le film de Bruno Nuytten, romance tumultueuse avec l'artiste Rodin et son destin tragique.
Le film pose ici la question de la création et de l'internement.
Camille Claudel en compétition au festival de Berlin 2013 portera les couleurs de la France.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 13 Mars 2013 au Mardi 19 Mars 2013
  • Semaine du Mercredi 20 Mars 2013 au Mardi 26 Mars 2013
  • Semaine du Mercredi 27 Mars 2013 au Mardi 2 Avril 2013
  • Semaine du Mercredi 3 Avril 2013 au Mardi 9 Avril 2013

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de pasticier alain |

    Un trés beau film; lent certes et aussi éprouvant par le milieu oû il se déroule: celui des asiles tenus du mieux qu'elles pouvaient par les religieuses au début du XXem Siècle.Le médecin n'a pas de drogues mais lui aussi fait ce qu'il peut en écoutant ses patients .Au milieu de ces corps tordus, souvent ricanants , bavant souvent , parfois violents l'ex amante de Rodin, la géniale femme sculpteur attend la sortie.Le secours de la famille ne viendra pas.Juliette Binoche est magistrale son frère ( Paul Claudel) dégouline de fatuité métaphysique; chacun des rôles secondaires est remarquable, les paysages du midi sont magnifiquement filmés.Bref, il faut aller y voir mais c'est pour moi beaucoup plus dur à supporter que "Amour". Quelle magnifique leçon nous donnent les actrices qui acceptent de garder leurs rides !Merci Juliette tu es de plus en plus belle!

    Commentaire de CP |

    Film dérangeant par la "violence"du milieu psychiatrique de l'époque. Même si les religieuses font preuve d'une grande patience et d'une grande bonté. Juliette Binoche est parfaite dans ce rôle. Bien sûr que la famille Claudel aurait pu faire autrement... La réalisation est parfaite, les décors superbes. À voir malgré la lenteur.

    Commentaire de Paul Pasquier |

    Il y a une tension entre la volonté claironnée de certains de retrouver un cinéma "enchanteur" et en même temps, de voir la presse louer comme elle le fait le dernier Bruno Dumont. Camille Claudel 1915 n'est pas un film sur Camille Claudel. C'est un film sur l'asile psychiatrique, sur cet univers si particulier. De la sculpture il n'est rien, de l'art pas grand chose puisque on a vaguement un passage sur la poésie et aussi l'idée d'une mégalomanie de l'artiste, c'est bien tout; mais le personnage central aurait pu être une tout autre personne, Camille Claudel ou une patiente quelconque, une inconnue paranoïaque, aux délires de persécutions. C'est un film sur l'asile, où Bruno Dumont a fait appel à de véritables malades pour composer les patients. Un film parce que Juliette Binoche est présente au casting. Un film parce que l'histoire est située en 1915. Sinon c'est quasiment un documentaire. Bruno Dumont, toujours, a voulu marquer sa défiance ,pour ce sujet, des artifices du cinéma. L'ennuie fait partie du quotidien des malades, tant pis si le spectateur le ressent. La mise en scène n'existe pas dans l'asile, tant pis s'il n'y en a pas. L'asile est un endroit austère, le film se doit d'être austère. Dans un asile, personne n'est bavard, le bavardage n'a pas sa place. Dans un asile, l?oppression c'est d'abord les autres. Alors on film les regards, on joue des plans sur les visages, les regards sont fixés sur cette pauvre Juliette Binoche persécutée. C'est bien l'un des rares aspects cinématographiques de l'oeuvre. Le reste, un documentaire l'aurait fait avec autant d'efficacité. Si ce n'est plus. Vient la première rupture avec l'asile, un échappatoire de ce monde clos. Paul Claudel fait son entrée, une pause "poésie" se profile. Mais voila une interlude foiré, avec un Jean-Luc Vincent pas à sa place dans un rôle caricaturé. Qu'il se rassure, il n'est pas le seul. Les nonnes envoie du lourd en matière d'interprétation, que ca en devient parfois risible. Certes Dumont veut de l'amateur. Louable intention, mais l'intention n'est pas une excuse valable qui sauve les meubles. Juliette Binoche, rien a redire en revanche, sans crier au génie. Sa composition est juste, mais comme le reste du film, austère. Elle nous laisse efficacement de marbre. Du désir de ne jamais produire de l'artifice, peut-on toujours parler de cinéma? Le cinéma n'est-il pas aussi une part de sublime, comme le style peut transformer la documentation en littérature? Peut-on infliger à son spectateur des images austères, où il ne saisit qu'une réalité crue, sans passer une seconde par l'art? Camille Claudel 1915 est de ces académismes ronflants qui, en souhaitant revenir a un cinéma classique, n'apportent finalement rien à cet art.

Lire | Envoyer

Ajouter une critique

Pour donner votre avis, veuillez vous connecter :

Mot de passe oublié 

Je souhaite créer un compte

Création du compte