Burning - Buh-Ning
de Lee Chang-Dong
Genre : Drame
Nationalité : Corée du sud
Année de sortie : 2018
Durée : 02h28
Version : Couleur
Public : Tout public
Lors d’une livraison, le jeune Jongsu, coursier – mais aussi écrivain en devenir – rencontre par hasard Haemi, une jeune fille fantasque qui habitait auparavant son quartier. Ce hasard fait bien les choses pour Haemi, qui lui demande de veiller sur son chat, le temps d’un voyage en Afrique. À son retour, la jeune fille présente à Jongsu, Ben, un homme mystérieux et jeune bourgeois sûr de lui qu’elle a rencontré dans le désert de Kalahari. Un jour, Ben révèle au coursier un bien étrange passe-temps…
Pour son sixième film, le réalisateur de Petry (2010) dresse un triangle amoureux baigné par l’étrange mystère de chacun de ses membres, entre gravité et fantaisie. Inspiré de la nouvelle Les Granges Brûlées de Haruki Murakami, Burning en compétition au Festival de Cannes a reçu le Prix FIPRESCI de la Critique Internationale.
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 29 Août 2018 au Mardi 4 Septembre 2018
- Semaine du Mercredi 5 Septembre 2018 au Mardi 11 Septembre 2018
- Semaine du Mercredi 12 Septembre 2018 au Mardi 18 Septembre 2018
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
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Commentaire de Hervé RIGAULT |
Un brillant exercice de style (mais pas plus) qui, à sa manière, s’inscrit dans des thématiques déjà abordées par Welles ( Vérités et mensonges) ou Antonioni (Blow up) . Le Ripley de Patricia Highsmith n’est pas non plus absent du film lorsque celui vire au thriller. Au final, le spectateur pourra repartir avec ses incertitudes.
Une mention particulière pour la musique lanciante d’une grande sobriété y compris dans les moments les plus intenses qui fait place à celle du Miles Davis d’ »Ascenseur pour l’échafaud » lors de la scène où Haemi, juste avant sa disparition ‘en fumée?) danse face au soleil couchant et face à la Corée du Nord sous le regard de Jongsu très amoureux et de Ben indifférent.
PS La nouvelle de Faulkner évoquée par Jacques Morice dans Tlérama a déjà inspiré le cinéma en 1958 pour un film de Martin Ritt « The long hot sommer » avec Orson Welles, Paul Newman et Joanne Woodward
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