Aucun ours

Aucun ours

de Jafar Panahi

Avec
Jafar Panahi
Mina Kavani
Vahid Mobasheri

Genre : Drame,,Thriller

Nationalité : Iran

Année de sortie : 2022

Durée : 01h47

Version : Couleur

Public : Tout public

Dans un village iranien proche de la frontière turque, un metteur en scène est témoin d’une histoire d’amour tandis qu’il en filme une autre. La tradition et la politique auront-elles raison des deux ?

J. Panahi, ancien assistant d’A. Kiarostami, avait déjà remporté le Lion d'or à Venise en 2000 pour Le cercle, le Prix du scénario à Cannes en 2018 avec Trois Visages et trois ans après l'Ours d'Or à Berlin pour Taxi Téhéran. Si cet illustre cinéaste, emprisonné pour « propagande contre le régime », n’a pu venir défendre son dernier film, Aucun ours a reçu le Prix Spécial du Jury à la Mostra de Venise 2022.

Le film est la mise en abyme d’un créateur enfermé dans son propre pays, pour mieux dénoncer l’oppression.

Retrouvez des ouvrages sur des thématiques similaires au film ci-dessus, dans votre bibliothèque des cinémas Studio.

Auteur : Mamad Haghighat, édité par Ed. BPI - 1999, à la cote 791.439.55 HAG

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Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 23 Novembre 2022 au Mardi 29 Novembre 2022
  • Semaine du Mercredi 30 Novembre 2022 au Mardi 6 Décembre 2022
  • Semaine du Mercredi 7 Décembre 2022 au Mardi 13 Décembre 2022

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Un film à tiroirs à l’intérieur desquels tout semble rangé par paires.
    Réalité et fiction.
    Couple de villageois et couple de comédiens.
    Les hommes et les femmes.
    La ville (turque) et le village (iranien).
    Le maire et le maçon.
    Un réalisateur acteur malgré lui (quoi que) et son double qui ne le comprend pas et le trahit.
    L’aspiration à l’exil et son refus.
    Les passeurs et les contrebandiers.
    La poussière et la poussière.
    Le pouvoir de l’image et celui de la parole.
    L’oppression politique et l’oppression de la tradition (mais la religion est absente).
    La comédie et la tragédie.
    Aucun ours, mais un gamin qui crée la rumeur...
    Reste le désespoir, ce qui n’interdit pas l’humour (une question de politesse?). Panahi bousculé et déstabilisé n’en sort pas indemne, il arrête sa voiture et met le frein à main. On connaît (hélas) la suite.

    Commentaire de Jacques Chenu |

    « Aucun Ours » est un film sur un film, une histoire enchâssée dans une autre, il est surtout question de montrer les conditions de tournage difficiles auxquelles les réalisateurs iraniens sont confrontés à cause de la censure. C’est donc un film politique qui se cache derrière une histoire d’amour. C’est aussi un bel hommage à Abbas Kiarostami, notamment « Le Vent nous Emportera » avec un réalisateur en immersion dans un petit village. Celui-ci est constamment confronté à des problèmes de communication et son projet est contrarié par son incompréhension des coutumes locales. C’est ironique et empreint de méditation philosophique sur la vie et l’incommunicabilité.

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