Au rythme de Vera (Köln 75)

Au rythme de Vera (Köln 75)

de Ido Fluk

Avec
Mala Emde
John Magaro
Michael Chernus

Genre : ,Drame,Musical

Nationalité : Allemagne

Année de sortie : 2025

Durée : 01h56

Version : Couleur

Public : Tout public

Nouveau

En 1974 K. Jarrett est déjà aussi célèbre pour ses concerts solo improvisés que pour son caractère de cochon. Vera Brandes, elle, est une complète inconnue et pour cause : elle n'a que 17 ans et vient juste de se lancer dans une carrière de « tourneuse » de concerts rock et productrice de disques. Son improbable défi est alors de faire jouer Jarrett à Cologne. La suite devient vite une légende : le disque qui en sortira devenant LE best-seller des disques de jazz alors que Jarrett refusait de jouer tant le piano était mauvais.

Le film s'attache entre autres à nous tirer dans le tourbillon d'énergie que déploie Vera pour convaincre le maestro acariâtre de bien vouloir jouer...

Dimanche 22 juin 2025 :
Avant Première précédée d'une session d'écoute du live KOLN 75 dans le jardin des STUDIO à 17h (sous réserve de la météo) et présentée en salle par Vincent Cotro, enseignant-chercheur en musicologie et journaliste à Jazz Mag - avec la complicité du Petit Faucheux.
Dans le cadre de la Fête de la Musique.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Du Mercredi 25 Juin 2025 au Mardi 1 Juillet 2025

Du Mercredi 2 Juillet 2025 au Mardi 8 Juillet 2025

Du Mercredi 9 Juillet 2025 au Mardi 15 Juillet 2025

Du Mercredi 16 Juillet 2025 au Mardi 22 Juillet 2025

Du Mercredi 23 Juillet 2025 au Mardi 29 Juillet 2025

Du Mercredi 30 Juillet 2025 au Mardi 5 Août 2025

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Gérard Gauthier |

    Cette aventure improbable à Cologne. Quand on connaît le désamour de Keith Jarrett pour cet album et son succès incroyable qui éclipse ces autres albums solo. C'est curieux. Est-ce que Keith regrette toujours de n'avoir pas eu son Bösendorfer 290 Imperial grand piano avec les neuf touches supplémentaires ? C'est comme ça, le mystère du succès. Ce film, certainement romancé, retrace une période que je ne supposais pas si marquante dans le domaine même du jazz. Ah l'histoire de l'Allemagne au vingtième siècle, politiquement, c'est quelque chose. J'imaginais l'initiative de Vera Brandes et ce concert comme un événement certes compliqué mais pas s'inscrivant autant dans une action quasi-politique. Et en ce sens, en plus d'être auprès de Jarrett et ses affres quasi-mystiques dont il se confie difficilement auprès du journaliste fictionnel Michael Watts, c'est un film qui nous plonge dans l'Allemagne d'après-guerre où le jazz aurait eu une place inédite, entre mélomanie, rebellion générationnelle et affirmation politique quand d'autres musiques 'pour public sans oreilles' allaient envahir l'Europe après les US. Le personnage rigide du père de Vera Brandes dans cette société rigide interroge sur cette période, cette sortie de guerre mal digérée, taiseuse comme ce père, comme dénoncée par Anselm Kiefer filmé par Wim Wenders. Cette période qui nous hantera toujours comme dans les documentaires de Marcel Orphuls, ce franc tireur qui nous a récemment quittés. La performance de John Magaro en tant que Keith Jarrett est engagée en épaisseur dans sa douleur physique et ses affres de voyageur errant.

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