A propos d’Arsenal, Dovjenko disait : « Il me fallut une quinzaine de jours pour écrire le scénario et six mois pour tourner et monter le film. Arsenal était un film cent pour cent politique. En le faisant, je m'étais chargé de deux missions : d'abord démasquer le nationalisme ukrainien, réactionnaire et chauvin, ensuite me faire le chantre de la classe ouvrière ukrainienne... ».
Aujourd’hui, sa vision héroïque et poétique ne pourrait être que désenchantée. Autour du Donbass, ce ne sont plus que deux chauvinismes réactionnaires qui s’affrontent sordidement.
Merci à Thierry Roustan et Guillaume Haddad pour leur composition et leur improvisation tout à fait à la hauteur.