Albatros
de Xavier Beauvois,
Genre : Drame
Nationalité : France
Année de sortie : 2021
Durée : 01h51
Version : Couleur
Public : Tout public
Étretat. Laurent, un commandant de brigade de la gendarmerie, projette de se marier avec Marie, sa compagne, mère de sa fille surnommée Poulette. Malgré une confrontation quotidienne avec la misère sociale et les drames, c’est un homme qui aime son métier. Laurent parvient tant bien que mal à composer, entre l’humour de la caserne et la douceur de son foyer. Mais en voulant sauver un jeune agriculteur qui, se débattant avec 350 euros par mois et des soucis administratifs, menace de se suicider, il le tue accidentellement. Sa vie va alors basculer...
Après Le Petit Lieutenant (2005) et Des hommes et des dieux (2010), Xavier Beauvois présente un drame social, filmant sans fard la misère en milieu rural. Présenté en compétition à la Berlinale 2021, Albatros met en scène un J. Renier excellent en héros déchiré.
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Auteur : Olivier Philippe, édité par L'Harmattan - 1999, à la cote 300 PHI
- Chained beloved de Yaron Shani, en vente à la bibliothèque des cinémas Studio
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Bande annonce
Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne
Ce film a été programmé aux cinémas Studio
- Semaine du Mercredi 3 Novembre 2021 au Mardi 9 Novembre 2021
- Semaine du Mercredi 10 Novembre 2021 au Mardi 16 Novembre 2021
- Semaine du Mercredi 17 Novembre 2021 au Mardi 23 Novembre 2021
Définition des pictos :
- Séance 3D
- Ciné Relax
- Version française
- V.O + Sous-titrage (FR)
- Sans Paroles
- Audio description
Votre avis
Commentaire de Hervé RIGAULT |
Une première partie qui fait penser à un téléfilm commandité par la gendarmerie nationale pour illustrer les vicissitudes de la profession dans une caserne entre mer et campagne à Etretat. Un court passage (le meilleur), nœud du film, nous montrant le drame. Puis une dernière partie (entamée par un tir à vue envers la Confédération paysanne caricaturée comme un bande d’abrutis probablement alcoolisés) engluée dans un pathos des plus lourds confinant au grotesque et une fin prévisible en forme de happy end, le héros résilient (c’est à la mode) ayant surmonté sa dépression.
Dommage, car les interprètes sont plutôt bons.
Nous voila loin de Mocky qui en 1971 nous livrait un tout autre film (qui, lui, finissait mal) avec la voix de Léo Ferré interprétant l’Albatros de Baudelaire.
Commentaire de Jacques Chenu |
Jérémie Rénier incarne avec beaucoup de justesse un adjudant de gendarmerie dans sa vie quotidienne, professionnelle et privée. Les scènes courtes s’enchaînent naturellement dans un récit très bien mené, intelligemment elliptique. J’ai également apprécié la profondeur des personnages et le traitement des décors naturels, très bien filmés, de la boue dans la ferme aux plans lumineux sur le port et la mer.
En revanche, j’ai été agacé par le traitement beaucoup trop superficiel du problème paysan. C’est confus et caricatural. Dommage car pour le reste, j’ai été captivé et touché par la détresse psychologique du personnage principal.
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