Winter Brothers

Winter Brothers - Vinterbrødre

de Hlynur Palmason

Avec
Elliott Crosset Hove
Lars Mikkelsen
Peter Plaugborg
Michael Brostrup
Simon Sears

Genre : Drame

Nationalité : Danemark

Année de sortie : 2018

Durée : 01h34

Version : Couleur

Public : Tout public

Connu dans son village pour revendre de l’alcool frelaté, Emil travaille dans une carrière dans l’est du Danemark et vit chichement avec son frère. Ses collègues le trouvent assez excentrique, voire étrange. Le jour où un ouvrier tombe malade, Emil devient un suspect tout trouvé et même son entourage proche va s'éloigner de lui.

Avec un son et une image très travaillés, un récit très épuré, Winter Brothers, cette histoire de fraternité blessée, n'épargne pas nos émotions.

ER

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 21 Février 2018 au Mardi 27 Février 2018
  • Semaine du Mercredi 28 Février 2018 au Mardi 6 Mars 2018

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Jacques Chenu |

    Dans l’univers glacial et glaçant de ce film très noir, tout est gris et blanc, terne, assourdi, angoissant, et les silhouettes humaines s’agitent à distance, comme si on regardait des insectes dans un bocal. C’est très étrange et déprimant, mais curieusement, le film est émaillé de scènes cocasses qui nous permettent de respirer. Plus intéressant d’un point de vue formel que pour l’histoire en elle-même.

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Après que Guy Maddin et Bela Tar aient abandonné la partie , on pensait le genre définitivement disparu, mais avec Winter Brothers, Hlynur Palmason signe le retour du film hermétique. Et c’est une bonne nouvelle tant ce premier long métrage, situé entre rêve et réalité, très travaillé sur le plan visuel et sonore, bouscule allégrement le conformisme narratif ambiant.
    S’il faut chercher un sens à cette réalisation qui fourmille de multiples pistes, je retiendrai celui qui est esquissé par le récit d’une vieille histoire d’un mineur et de son chien qu’un de ses camarades raconte à Emil, tout en lui expliquant qu’il ne la comprend pas. Cette scène, la plus parlée du film, se concluant par un « il faut que tu partes » et par une gifle monumentale sur la joue d’Emil. Le frère « pas normal », érigé en bouc émissaire du malheur des mineurs, quitte donc la mine. Il semble d’ailleurs très bien s’en accommoder. Le film peut alors s’achever sur une scène identique à celle de son début, dans l’obscurité, la poussière et le vacarme du fonds de la mine, sauf que Johann n’est plus avec son frère.

Lire | Envoyer

Ajouter une critique

Pour donner votre avis, veuillez vous connecter :

Mot de passe oublié 

Je souhaite créer un compte

Création du compte