Wajib - L'invitation au mariage

Wajib - L'invitation au mariage

de Annemarie Jacir

Avec
Mohammad Bakri
Saleh Bakri
Maria Zreik
Rana Alamudin Karam

Genre : Drame

Nationalité : Palestine

Année de sortie : 2018

Durée : 01h36

Version : Couleur

Public : Tout public

Abu Shadi, 65 ans, divorcé et professeur à Nazareth, prépare le mariage de sa fille. Shadi, son fils architecte qui vit depuis des années à Rome, revient auprès de son père quelques jours, le temps de l’aider à distribuer les invitations de la main à la main selon la coutume palestinienne du « Wajib ». Alors que les visites chez les proches s’enchaînent, des tensions montent entre les deux hommes, éprouvant leurs regards différents sur la vie et leurs choix. 

Avec ce film sélectionné aux Festivals de Toronto et Locarno, la réalisatrice du très primé Le Sel de la mer (2008) est partie du cadre du Wajib, synonyme de devoir social, parfois étouffant, pour s’intéresser à la relation père-fils et le fonctionnement de toute une communauté. Un film profond et subtil qui ne manque ni d’humanité ni de tendresse.

Bande annonce

Les séances : Vous pouvez Acheter vos places en ligne

Ce film a été programmé aux cinémas Studio

  • Semaine du Mercredi 14 Février 2018 au Mardi 20 Février 2018
  • Semaine du Mercredi 21 Février 2018 au Mardi 27 Février 2018

Définition des pictos :


  • Séance 3D
  • Ciné Relax
  • Version française
  • V.O + Sous-titrage (FR)
  • Sans Paroles
  • Audio description

Votre avis

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

    Avec un père et son fils, une journée de circulation en voiture et de visites aux relations de la famille (le wajib) dans Nazareth occupée et embouteillée.
    Le dispositif est simple mais il ouvre sur une immense complexité humaine où se mêlent vie intime, vie sociale et vie politique sans que jamais l’une ne soit réductible à l’autre.
    Dans ces espaces confinés, les relations sont forcément électriques, on s’en aperçoit dans la rue où on en vient vite aux mains.
    On s’en aperçoit à l’intérieur de la vieille Volvo où le père et le fils se couvent mutuellement en même temps qu’ils s’écorchent à propos de rien et de tout. Pendant que la radio du bord déverse son flot d’informations sur les multiples informations qui font que chez eux, les nazarathéens ne sont plus chez eux.
    On s’en aperçoit dans les familles visitées où les façons d’être et de paraître amènent à dire autre chose que ce que l’on pense ou à pourrir ce que l’on adore.
    Pour autant le regard que porte Annemarie Jacir sur ses compatriotes n’est nullement noir. Elle fait le constat d’une façon d’exister, entre modernisme et tradition, qui résulte pour une part de la situation d’occupation mais peut être pas seulement. Elle sait aussi capter la part d’humour qui y est présente comme elle sait ménager des moments de pause et de tendresse entre les personnages épuisés par leur affrontement permanent.

    Commentaire de Hervé RIGAULT |

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    Pendant que la radio du bord déverse son flot d’informations sur les multiples interdictions qui font que chez eux, les nazarathéens ne sont plus chez eux.

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